TSGP: le ministre nigérian du Pétrole affirme l'engagement de son pays à réussir le projet    Cherfa examine avec une délégation omanaise les opportunités d'investissement dans les domaines de l'agriculture et de la pêche    Krikou souligne le rôle actif des jeunes dans l'édification constitutionnelle de l'Etat et la préservation des acquis    Sonelgaz et Hyundai Engineering tiennent une rencontre d'évaluation de l'avancement des projets communs    Saihi met en avant les efforts de l'Etat dans la prise en charge des patients atteints de cancer    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (3e étape) : l'Algérien Yacine Hamza décroche un 3e succès de rang et reste en jaune    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr préside une réunion préparatoire en prévision du mois de Ramadhan    Attaf s'entretient à Addis-Abeba avec son homologue tunisien    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.219 martyrs et 111.665 blessés    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Liban    Fédération algérienne de handball: l'Assemblée générale élective le 6 mars prochain    Aviron/Championnat national en salle 2025: Douera accueillera la compétition les 21 et 22 février    L'APN prend part à la 3e réunion du comité préparatoire de la Conférence des présidents de parlements 2025    Le ministre de la Santé rencontre les membres du SNAPSY    Le plan de délocalisation de la population de Ghaza : "déclaration de guerre pour déraciner notre peuple"    Illizi: une vingtaine d'artistes nationaux et étrangers à l'exposition N'Ajjer d'arts plastiques    Ouled Djellal: La dépouille mortelle du moudjahid Mohamed Labiad inhumée au cimetière de Sidi Khaled    Mme Mouloudji reçoit les membres de l'APN représentant les wilayas de Sidi Bel Abbès et de Laghouat    L'UGTA disponible pour un dialogue «approfondi»    Le ballon de toutes les convoitises...    USMA – WOB le 11 février à la Coupole    Des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Des manifestations à Chicago et à New York pour protester contre l'ancien responsable sioniste Galant    Les principaux indicateurs économiques    Coup d'envoi d'une caravane d'aide au peuple palestinien    Arrestation de cinq dealers    Journée d'étude sur «Le cancer en Algérie», mardi prochain    Wilayas de l'Ouest Installation des présidents et procureurs généraux des Cours de justice    L'imprudent et impudent Donald Trump dévoile les enjeux de la guerre proxy à Ghaza    CRB – USMK délocalisé à Nelson Mandela    La maison des Brontë à Haworth en Angleterre    Conférence à l'occasion du 67e anniversaire    Festival culturel national de Aïssaoua à Mila La 14e édition en mars prochain    Un crime horrible qui fait encore des victimes    Saïd Chanegriha se rend aux entreprises Bharat Forge Limited et Larsen And Toubro    Les travaux seront lancés au cours de l'année 2025        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Dr Baghli : «Il y a un manque de communication de la part des médecins»
Violence dans les hôpitaux
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 08 - 2012

La violence est de plus en plus fréquente ces derniers jours dans les hôpitaux de la plupart des wilayas du pays. Plusieurs citoyens ont redoublé de brutalité envers le corps médical en raison de diagnostics ou de constats négatifs. L'anarchie s'est installée dans la plupart des structures de santé.
Les services hospitaliers accueillent ces derniers temps un nombre important de malades et n'arrivent plus à gérer la surcharge des consultations. La trop grosse pression et les consultations à la chaîne entraînent des tensions au sein des services, conduisant à des accrochages. A l'hôpital Mustapha Pacha d'Alger, la semaine dernière, un médecin s'est fait tabasser par un policier en civil.
Le médecin résident qui assurait la garde ce soir a été violemment tabassé par les proches d'un patient hospitalisé. Ils lui reprochaient de ne pas avoir pris en charge le malade, alors que le patient nécessitait une intervention chirurgicale et que le médecin en question était un réanimateur. Ce genre de cas n'est pas isolé et d'autres hôpitaux dans des wilayas du pays ont été concernés par ce phénomène.
A Constantine, même scénario, un urgentiste s'est fait agresser après avoir annoncé aux amis d'un patient qu'il était décédé. Le médecin en question n'a rien pu faire pour sauver la victime étant donné que cette dernière a fait une chute mortelle du 6e étage. Il était arrivé à l'hôpital dans un état inquiétant et son pronostic vital était engagé.
Le docteur Ilyes Baghli, spécialiste en médecine ortho-moléculaire exerçant à Tlemcen, explique cette déchéance dans le système sanitaire par la démission des autorités et des pouvoirs publics qui laissent faire. «C'est en partie à cause de l'effondrement du système de santé algérien que le médecin est le bouc émissaire d'un système révolu qui entraîne la violence», déclare-t-il.
Renforcer les structures de soins
Certes, le corps médical ne peut pas faire de miracle et sauver dans tous les cas les patients qui arrivent dans les centres de soins, mais ils ont quand même une part de responsabilité dans cette recrudescence de violence. Lorsqu'un malade meurt des conséquences d'une maladie ou après un accident, le personnel soignant ne prend pas de gants dans la façon d'annoncer les faits.
C'est dans la plupart des cas de manière violente et brutale que les choses sont dites. Sous l'effet du chagrin et de la colère, les concernés s'emportent et réagissent brusquement. De l'avis du Dr Baghli, le personnel médical a des carences en matière de communication, ce qui crée des malentendus et des quiproquos dans les services. «Il n'y a pas une prise en charge de la communication de la part des médecins durant leur formation.
Ils annoncent des diagnostics à tout bout de champ et font des réponses incongrues», précise-t-il. Le meilleur moyen de mettre les patients en confiance et de les rassurer est d'être proche d'eux. Le fait d'employer des termes médicaux et scientifiques déstabilise les malades et leur entourage, créant des troubles dans le dialogue. Pour lui, il y a d'autres moyens d'annoncer la perte d'un malade que :
«Il est mort, on n'a rien pu faire, il est décédé…» Il est judicieux d'expliquer à la famille, la situation du malade, comment il a été procédé aux soins et cela en aparté et en prenant le temps du dialogue. Les violences deviennent courantes et les autorités semblent indifférentes à ce constat.
Certains policiers des services hospitaliers n'agissent pas quand ils constatent des cas d'agression. Le système sanitaire doit être renforcé en tous points, en matière d'infrastructure, de matériel, de personnel qualifié et apte à gérer les perturbations, dont ce genre d'incidents.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.