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Le MUJAO avancerait vers le sud du Mali Tandis que l'ultimatum fixé par l'organisation terroriste menaçant de l'exécution d'un diplomate algérien expire
Le nouvel ultimatum fixé par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) à l'Algérie pour libérer les trois terroristes d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) arrêtés par les forces spéciales de l'armée algérienne à Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, menaçant d'exécuter l'un des quatre diplomates que l'organisation terroriste retient en otages a expiré sans que la nébuleuse ne s'exprime de nouveau sur cette affaire au moment où nous mettons sous presse. Selon le porte-parole du Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA), le MUJAO n'exécutera aucun des otages algériens, craignant un changement de la position algérienne qui opte pour une solution pacifique au nord du Mali, loin de toute intervention militaire étrangère. Selon lui, les terroristes du MUJAO savent que les services de sécurité algériens ne libéreront jamais les membres de l'AQMI arrêtés. Autrement dit, le chantage émanant du MUJAO n'aboutira pas. Par ailleurs, un responsable du MUJAO, Oumar Ould Hamaha, a annoncé hier que les éléments de son organisation qui contrôlent le nord du Mali ont progressé vers le sud en prenant tôt ce matin (hier, NDLR) le contrôle de la ville de Douentza, à 190 km de Motpi, au centre. Leur entrée dans la ville, confirmée par des habitants, aurait contraint à la capitulation les rebelles de Gandakoy, une milice laïque luttant pour la reconquête du Nord, selon ce qui a été rapporté hier par un média étranger. Le MUJAO contrôlait déjà Gao, ville du nord du Mali, tandis que l'AQMI contrôle Tombouctou, une autre ville du nord du pays, alors que Kidal, une autre ville du Mali, est contrôlée par Ançar Eddine, mouvement armé qui, contrairement au MUJAO et à l' AQMI, est composé uniquement d'autochtones.