Le même nombre de magistrats désigné pour superviser les listes électorales lors des législatives du 10 mai dernier, a été retenu pour les locales du 29 novembre prochain, soit 1541 magistrats. Ceux qui ont participé la première fois ont été majoritairement choisis pour mener à bien cette nouvelle mission. La cour de Constantine a abrité jeudi dernier, une rencontre régionale sur «le rôle des magistrats présidents des commissions administratives électorales dans la prochaine opération de renouvellement des Assemblées communales et de wilayas». Présidée par le directeur général des affaires judiciaires et juridiques au sein du ministère de la Justice, Mohamed Amara, cette commission aura comme tâche d'assurer «équité, netteté et transparence» au processus de préparation du processus électoral. «Cette échéance pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas intervient dans le sillage de la révision de la loi organique relative au régime électoral», a indiqué M. Amara. Notons que la rencontre de Constantine, qui a regroupé les magistrats des cours de l'Est, s'inscrit dans une série de conférences régionales devant être consacrées à d'autres thèmes liés à l'opération électorale. L'objectif, selon toujours M. Amara, est d'examiner et d'enrichir les moyens à mettre en œuvre pour l'application objective et équitable des dispositions et des modalités en matière de révision exceptionnelle et ordinaire des listes électorales, respectivement prévues du 16 au 30 septembre et du 1er au 30 octobre 2012. l'opération concerne les personnes jamais inscrites et celles qui auront 18 ans, le 29 novembre prochain, date du scrutin, ainsi que les personnes qui ont changé de résidence, ajoutant que cette opération se déroulera sous la supervision d'une commission administrative communale, présidée par un magistrat et composée du président de l'Assemblée populaire communale (P/APC), du secrétaire général de la commune et de deux citoyens choisis par le magistrat. La commission est chargée de réviser les listes électorales, d'enregistrer les recours et les oppositions et d'adopter les listes électorales des bureaux de vote. Elle est également habilitée en vertu de la loi à intervenir en cas de dépassements. «Toutes les dispositions» inhérentes à la révision «ont été prises» au niveau de l'administration qui reste «un élément clé dans la préparation du processus électoral sur le plan matériel et technique».