Lors de la rencontre d'Oran, les participants à l'atelier sur «la protection des mineurs et des catégories vulnérables des migrants» ont recommandé la création d'une instance en Algérie spécialisée dans la défense des droits des mineurs et des enfants migrants. Les enfants et les mineurs ont besoin d'une instance qui les défende. Les participants ont insisté sur la prise en charge convenable des mineurs en leur ouvrant droit aux soins, à l'enseignement, à la formation et à un poste d'emploi après avoir atteint l'âge de travailler et en leur offrant l'aide psychologique et sociale et divers autres droits dont jouissent les enfants dans leurs pays. Ils ont aussi recommandé de mettre les mineurs réfugiés et sans parents «dans des centres sécurisés adaptés à cette frange et de ne pas les reconduire dans leurs pays d'origine, sauf après avoir confirmé l'existence d'un tuteur légal» et ce, en collaboration avec les services consulaires de leurs pays. Plusieurs communications ont été présentées lors de cet atelier, dont notamment «Les mineurs victimes de la violence et le commerce des humains» et «Les lois internationales gérant les droits des mineurs réfugiés».