Sept personnes ont été assassinées à coups de machettes avant-hier dans un bidonville de Nairobi par des membres présumés de la secte Mungiki, interdite pour ses dérives criminelles. «Certains corps mutilés ont été découverts enterrés dans des tranchées, d'autres dans des maisons» du bidonville de Mukuru Kwa Njenga, a déclaré sous couvert de l'anonymat un responsable de la police kényane. «Ils portaient tous des blessures de machettes.» Les victimes «sont tous des hommes et nous soupçonnons qu'ils ont été tués par des membres de la secte Mungiki», a-t-il ajouté, précisant que la police avait arrêté trois suspects. Les Mungiki, essentiellement des jeunes chômeurs de l'ethnie kikuyu, la principale du Kenya, se réclamaient à l'origine des guerriers Mau Mau qui se sont illustrés lors de la guerre d'indépendance du Kenya. La secte a été interdite en 2002 pour ses dérives criminelles, ses assassinats et son racket notamment.