Les élections locales emballent les partis, même si des contraintes administratives et autres ont été relevées à la veille de la date limite de dépôt des candidatures. Des candidatures interdites pour les sénateurs et d'autres seront sûrement rejetées Pas moins de 8560 listes pour les assemblées populaires communales (APC) ont été déposées auprès des services concernés du ministère, a révélé hier Dahou Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, en marge d'une plénière au Conseil de la nation consacrée au plan d'action du gouvernement. 52 partis sont en lice alors que les indépendants ont présenté 188 listes, a ajouté encore le ministre. S'agissant des assemblées populaires de wilaya (APW), le ministre de l'Intérieur a évoqué quelque 600 listes. Il reste encore quelques jours avant la fin de l'étude des dossiers dont certains seront rejetés pour non-conformité. «On ne peut pas avancer de chiffre pour l'heure», a dit à cet effet le ministre, dans la mesure où l'opération ne prendra fin que le 20 octobre. Cependant, Ould Kablia a révélé que la décision d'interdire les candidatures aux membres du Conseil de la nation est «irrévocable». «Sur les huit sénateurs qui avaient l'intention de présenter leurs candidatures aux locales du 29 novembre, cinq ont retiré leurs dossiers», a précisé à cet effet Dahou Ould Kablia indiquant que les trois autres cas sont traités par le tribunal administratif qui devrait rejeter leurs candidatures. Une décision qui servira d'exemple aux autres sénateurs, a estime M. Ould Kablia.