Plusieurs associations dont le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), le Réseau des avocats pour la Défense des droits de l'homme (RADDH) ont dénoncé, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction «l‘interdiction d'un rassemblement d'une centaine de militants syndicalistes et défenseurs des droits de l'homme, venus de différentes régions du pays, devant le tribunal de Sétif en soutien à Saad Bourekba, membre de la Fédération nationale de la justice, fédération affiliée au Snapap». «Des policiers auraient agi avec agressivité dès le début du rassemblement pour empêcher les personnes de se réunir», selon le communiqué ajoutant que «la violence était telle que certains militants ont perdu connaissance sous les coups assénés». Le Snapap a décidé de «déposer plainte contre les agents de police pour coups, blessures et agression», ajoute le communiqué. «Nos organisations dénoncent vivement la répression agressive de ce rassemblement», indiquent les association qui lancent un appel aux autorités afin que cessent «le harcèlement et l'intimidation contre les défenseurs des droits de l'homme». Saad Bourekba, syndicaliste au sein de la Fédération nationale des travailleurs de la justice qui a participé à la grève observée par les greffiers au début de l'année 2012 devait comparaître devant le tribunal de Sétif pour avoir «détérioré le matériel informatique du tribunal où il travaillait».