La pelouse du stade du 5-Juillet sera entièrement refaite à partir du mois de mai 2013. C'est ce que nous avons appris de la bouche du ministre de la Jeunesse et des Sports, le Pr Mohamed Tahmi, lors de la visite d'inspection qu'il a effectuée hier matin à l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf dont dépend le stade en question. «Dès que la saison footballistique sera achevée, a dit le ministre, c'est-à-dire aux environs du mois de mai prochain, on va entamer les travaux de renouvellement de cette pelouse. Il est inadmissible, en 2012, que l'on ne parvienne pas à offrir à nos équipes nationales et à nos sportifs des pelouses dignes de ce nom. Celle du stade du 5-Juillet est un problème à elle seule, c'est pourquoi il va falloir le reprendre à zéro pour que l'on n'en parle plus. Il y a eu erreur sur la terre qui a été utilisée, ce qui fait qu'elle s'est vite dégradée. La direction du stade s'est retrouvée dans l'obligation de pratiquer des travaux de restauration temporaire. Il faut refaire entièrement cette pelouse pour que ce stade puisse redevenir le vrai temple du football qu'il était, à la hauteur du statut et du prestige de notre équipe nationale de football. Il faudra que celle-ci puisse jouer dans n'importe quel stade du pays. A cet effet, il est nécessaire que chacun d'eux soit doté d'une pelouse d'excellente qualité.» Interrogé sur la durée que pourraient prendre ces travaux de renouvellement, le ministre estime qu'elle ne saurait excéder les deux mois. «Ce sera alors l'intersaison et le stade ne sera pas utilisé à ce moment-là», a-t-il expliqué. C'est donc par le stade olympique que le ministre a entamé sa visite d'inspection à l'OCO, un stade où il a pu visiter les vestiaires des équipes qui y jouent, ceux des arbitres, les tribunes où il a invité la direction du site à faire en sorte que les sanitaires soient bien entretenus après avoir vu ceux de la tribune officielle dont l'état laisse à désirer. Il s'est également déplacé jusque dans l'hôtel du stade, construit sous l'une des tribunes. Il s'agit d'un établissement de 31 chambres (23 de deux lits et 8 de trois lits) et de deux suites qui comporte un restaurant, une cafétéria et une salle de jeux, une salle de récupération avec jacuzzi et sauna, une salle de conférence. Le Pr Tahmi a demandé au responsable du site de faire la promotion de son produit tout en veillant à le restaurer de manière à le rendre compétitif. «C'est un hôtel qui, s'il est bien géré et bien entretenu, peut être une source de revenus non négligeable», a-t-il déclaré. Sa visite d'inspection l'a mené ensuite, à pied, vers le stade d'athlétisme (Sato) où il a pu se rendre compte qu'il y avait un certain nombre d'athlètes qui s'entraînaient. Il a insisté sur le fait que les sportifs doivent trouver les infrastructures ouvertes à leur profit. C'est le langage qu'il a tenu lorsqu'il s'est déplacé au complexe de tennis, au complexe nautique puis vers la salle omnisports (Coupole). Cette dernière qui pourrait servir aux compétitions de sports collectifs (handball, basket-ball et volley-ball) ainsi que pour certains sports individuels comme le judo ou la lutte est actuellement occupée par l'entreprise de la télévision nationale jusqu'au 31 décembre 2012 dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance du pays. Elle a signé pour cela une convention avec la direction de l'OCO et y organise diverses manifestations artistiques. La Coupole reste, malgré tout, inutilisée par les fédérations sportives en raison du coût de la location du site que l'on dit élevé. Selon le ministre, cette salle reviendra au sport à partir du 1er janvier prochain. «Si les fédérations ne peuvent pas payer pour y organiser leurs compétitions, le ministère sera là pour les aider sur le plan financier. L'essentiel est que cette salle soit ouverte constamment. Vous savez l'OCO est une EPIC qui doit générer des bénéfices. Il faut que les fédérations comprennent que si elles ne se manifestent pas et si elles ne présentent pas un programme de compétition régulier, il est normal pour la direction du site de chercher à le louer pour quelqu'un d'autre. En tout cas cette salle doit revenir prioritairement au sport.»