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«Les prérogatives des élus locaux ne sont pas réduites»
Mohamed Talbi, directeur central au ministère de l'Intérieur
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 11 - 2012

Au moment où la quasi-totalité des partis politiques, qu'il s'agisse de ceux proches du pouvoir ou de formations de l'opposition, évoque le manque de prérogatives des maires d'Algérie, Mohamed Talbi, directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, contredit cet avis.
«Je récuse cet état de fait», a-t-il fait savoir hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Il argue son propos en mettant au devant la possibilité pour une assemblée locale de recourir à un emprunt pour mieux développer des actions d'investissement. La même assemblée communale est aussi en mesure, ajoutera le représentant du ministère de l'Intérieur de «puiser dans les ressources locales», sollicitant dans la lancée les élus locaux «à faire preuve d'imagination».
Sans aller dans les détails et se contentant d'émettre un avis vague au sujet des prérogatives des élus locaux, Mohamed Talbi a également soutenu que l'APC «peut émettre un avis pour un projet d'intérêt national localisé sur son territoire et ayant un impact sur son environnement». L'invité de la radio a révélé en outre que le nouveau code communal s'inscrit également en droite ligne avec l'idée du renforcement des prérogatives des élus locaux.
Preuve en est, ce code offre la possibilité au P/APC d'intenter un recours en annulation contre les décisions prises par le wali. Ce qui constitue une nouveauté, selon Mohamed Talbi, qui rappelle que «toutes les délibérations prises par l'APC sont exécutoires de plein droit 21 jours après leur dépôt au niveau de la wilaya, à l'exception de celles relatives à l'aliénation du patrimoine, les conventions de jumelage, ainsi que l'atteinte aux symboles de l'Etat et de la République».
Il persiste à dire que le nouveau code communal a le mérite de «clarifier les prérogatives des uns et des autres», c'est-à-dire de l'assemblée communale d'une part et des autorités locales, représentées par la personne du wali, d'autre part. Faisant la comparaison avec le code communal de 1990, le représentant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a soutenu qu'«après 40 ans d'existence, il était temps de corriger les dysfonctionnements, tenant compte de tout ce que notre pays a vécu durant les années précédentes», ajoutant que le nouveau code «clarifie les situations».
S'agissant des litiges qui pourraient survenir entre le wali et le P/APC, Mohamed Talbi a indiqué que «c'est la justice qui doit arbitrer dans les cas de situations conflictuelles liées à l'approbation des délibérations», estimant par ailleurs que grâce au dialogue et à la concertation entre les deux parties «beaucoup de situations litigieuses ont été réglées à l'amiable, évitant ainsi le recours à la justice».


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