Les différents services de sécurité ont procédé, depuis le début de l'année, à la saisie de plus de 400 kg de corail brut destiné à la contrebande, a-t-on appris, mardi, auprès de ces services. Un officier de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale a précisé à l'APS que les éléments de ce corps constitué ont pu saisir, à eux seuls, durant cette période, 167 kg de corail brut. Cette quantité de corail, un cnidaire dont la pêche et la commercialisation sont sévèrement réglementés, a été saisie dans les communes d'El Kala, de Souarakh et de Berrihane, des places considérées comme une plaque tournante de ce trafic qui porte une grave atteinte au récif corallien, a-t-on indiqué. Sept (7) individus ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale et écroués, en 2012, dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite de corail, un phénomène qui prend des proportions alarmantes malgré la lutte acharnée menée par les différents services de sécurité (marine nationale, police et Gendarmerie nationale) chargés de la protection de cette richesse naturelle. A rappeler que depuis la suspension de l'exploitation du corail en 2000, cet animal des fonds marins a subi, au large des côtes de la wilaya d'El Tarf, une exploitation forcenée par des incursions clandestines de pêcheurs nationaux et parfois étrangers qui utilisent des procédés interdits consistant à arracher systématiquement "les arbres de corail" en raclant le fond marin qui les porte. La même source a ajouté que devant cette situation, les moyens de lutte contre ces pêcheurs illicites ont été renforcés, notamment par la marine nationale qui a acquis de nouvelles embarcations rapides pour intervenir rapidement et efficacement pour mettre en échec toute tentative d'exploitation illégale de ce précieux "gisement".