Soupçonné «pour ses agissements à l'égard de certains élus»,un brigadier en chef de la Gendarmerie nationale relevant de la wilaya de Tiaret vient d'être suspendu de ses fonctions par ses supérieurs. C'est ce que nous apprend la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, précisant que le concerné fait l'objet en outre d'une enquête diligentée à son encontre. Il s'agit, précise-t-on, du chef de brigade de la localité de Aïn Dzarit, sise dans cette wilaya de l'ouest du pays. Le commandement de la gendarmerie insiste sur le caractère «approfondi» de l'enquête dont il fait l'objet, visant à déterminer la nature des liens entretenus avec les candidats élus dans cette localité, à l'issue de la dernière consultation électorale. Le lieutenant colonel Abdelhamid Kerroud, en charge de la communication à la gendarmerie, a tenu également à préciser que ce brigadier en chef n'a, pour l'heure, fait l'objet d'aucune arrestation ni de la part de la gendarmerie, ni de celle des autres services de sécurité. Sa précision fait office d'un démenti formel à l'information rapportée hier par le quotidien électronique TSA qui a indiqué que le chef de la brigade de Aïn Dzarit a été arrêté par les services de sécurité de l'armée qui l'ont surpris en flagrant délit de corruption. «Des informations erronées», a soutenu le lieutenant colonel Kerroud, contacté hier. «Le chef de brigade de Aïn Dzarit est soupçonné pour ses penchants à l'égard de certains élus, rien de plus. Il n'a pas été suspendu au motif de corruption, qu'il s'agisse d'une tentative ou d'un acte avéré», a tenu à ajouter notre interlocuteur, précisant que contrairement à ce qui a été rapporté, il ne comparaîtra pas demain devant un tribunal militaire. «Il faudra d'abord attendre les résultats de l'enquête et si les soupçons se confirment, le chef de brigade en question sera sanctionné selon les dispositions de la loi», conclut le lieutenant colonel Kerroud