Le professeur Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports, a procédé hier en début de matinée au siège du MJS à l'installation de la commission de suivi du renouvellement des instances sportives, composée de représentants du MJS, du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ainsi que de la DGSN. Il faut souligner que le mandat des instances sportives nationales arrive à terme le 31 décembre 2012. Au cours de son allocution d'ouverture, le ministre est revenu sur l'importance que revêt cette opération qui augurera d'un nouveau mandat olympique après un mandat jugé «catastrophique» en termes de résultats, malgré la médaille olympique remportée par l'athlète Tewfik Mekhloufi au 1500 m. Au cours de ces débats, M. Tahmi a également relevé les disfonctionnements enregistrés au niveau de 50% des fédérations suite à des conflits internes, voire des exclusions des AG. A ce titre, il a affirmé que le rôle du ministère consiste à créer le cadre règlementaire pour le bon déroulement du renouvellement des instances des structures sportives. Le ministre a renouvelé l'engagement de son département à ne pas désigner d'experts au sein du mouvement fédéral en relevant que l'Etat, qui n'est ni mécène ni sponsor, a une mission de contrôle des deniers publics alloués aux fédérations. Dans ce cadre, M. Tahmi a annoncé que seuls les projets présentés par des fédérations bien gérées seront financés. S'agissant des dates, lieux et horaires des assemblées ordinaires et électives, le ministre a demandé à ce qu'elles soient transmises aux différentes structures fédérales. Pour le début de l'opération, il sera question de la date du 20 décembre alors que celle du 28 février sera la date butoir pour les 42 fédérations ainsi que pour les deux assemblées. Pour ce qui est de la note méthodologique établie par le MJS et présentée à tous les présidents de fédérations, le ministre a confirmé que les assemblées générales des structures fédérales et du comité olympique se tiendront après les opérations de contrôle initiées par le MJS. La parole a été donnée ensuite à M. Mokhtar Boudina directeur général des sports qui a convergé dans le même sens que le ministre. Par ailleurs, des points importants ont été soulevés par les journalistes, notamment sur les équipes en place qui effectuent leur campagne avec les moyens des pouvoirs publics, mais aussi sur la note salée qu'a laissée l'intégration d'experts qui, pour la plupart, selon les journalistes, étaient loin d'être des acteurs du mouvement sportif national.