Les étudiants en mastère de l'Ecole nationale supérieure des statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA) et de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) de Ben Aknoun ainsi que ceux de l'Ecole supérieure de commerce (ESC) de Tafourah (Alger) se sont rassemblés, hier, devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) pour revendiquer l'attestation de succès reconnue au concours d'accès au mastère. En grève depuis le 17 décembre 2012, les étudiants de l'ESC ont eu le soutien de leurs collègues des trois autres écoles. «On demande un diplôme intermédiaire entre nos études préparatoires et ceux du mastère», nous ont indiqué les contestataires, ajoutant : «On veut un grade identique à nos études car nos deux années préparatoires étaient risquées, on n'avait droit ni à la synthèse, ni au rattrapage et même pas le droit de refaire l'année», ont expliqué des étudiants en mastère des trois écoles. Selon ces contestataires, le ministre a refusé de les recevoir et il s'est contenté d'envoyer ses représentants pour discuter avec leurs délégués. «On s'est réuni avec des représentants du ministère au siège de l'HEC. Ils ont pris note de nos revendications, promettant de nous délivrer des attestations non reconnues dans les plus brefs délais». Cette proposition a été rejetée par les étudiants. «On a refusé ces attestations et si on n'a pas de diplômes reconnus et conformes à nos études supérieures, on poursuivra la protestation jusqu'à satisfaction totale de nos doléances», nous ont précisé les délégués, avant d'ajouter : «On peut aussi aller vers une année blanche si nécessaire. On préfère perdre une année et gagner une vie professionnelle avec un diplôme reconnu».