«Ecole supérieure…diplôme inférieur », est le slogan scandé par plus d'un millier d'étudiants qui se sont manifestés, hier, en observant un sit-in devant les locaux du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Alger. Venus de pas moins de huit écoles nationales, à savoir l'Ecole nationale supérieure de l'hydraulique (ENSH) de Blida, l'Ecole supérieure d'informatique (ESI), l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU), l'Ecole nationale supérieure d'agronomie (ENSA), l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL), l'Ecole nationale de polytechnique (ENP), l'Ecole nationale supérieure de statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA), et épaulés par leurs camarades d'autres établissements à l'image de l'Institut de maintenance et sécurité industrielle d'Oran (IMSI) ainsi que l'Ecole préparatoire sciences et techniques d'Alger et l'Ecole supérieure du Commerce (ESC), ces étudiants, brandissant des pancartes, ne veulent autre chose que l'annulation du décret présidentiel n°10-315, concernant le système LMD (licence master doctorat) et le retour au système classique. « Notre diplôme (Ingénieur d'Etat) est obtenu après 7 ans d'études, alors que celui du Master après seulement 3 ans (…) 5 n'a jamais été égal à 3 », a déclaré une jeune étudiante à ENSSEA. Outre ces revendications, les étudiants de ces grandes écoles réclament l'attribution d'un double diplôme, Master et Ingénieur d'Etat, avec un statut particulier pour les ingénieurs d'Etat issus de ces écoles. Dans ce sens, il convient de préciser que « pour accéder à notre école (système classique), le candidat doit être titulaire d'un Bac obtenu avec une moyenne supérieure à 12, alors que la moyenne 10 suffit pour ceux du LMD », a ajouté une de ses collègues. Aussi, ces étudiants veulent « bénéficier de tous les avantages attribués aux titulaires d'un Master et d'un Ingénieur d'Etat », a renchéri un étudiant de l'ENSH. Sur ce dernier point, il est utile de noter que les titulaires d'un Master ont, après dépôt de dossier, accès direct au grade de doctorant, tandis que ceux du système classique ne pouvaient bénéficier de cette formation qu'après avoir passer une épreuve écrite. « Nous demandons que l'accès au doctorat soit par concours et non pas par dépôt de dossier », ont-ils préconisé. Par ailleurs, « si notre plate-forme n'est pas prise en considération, nous irons au bout de notre combat (…) nous ne sommes pas des gamins, nous savons très bien nos droits tel que le sit-in et la grève », ont-ils averti. Dans ce sens, il convient de noter que toutes ces revendications et autres ont été remises, dans une plate-forme, par une délégation représentant les huit établissements au département de Rachid Harraoubia, avec lequel une réunion a eu lieu. Aux environs de 15h, les huit représentants des « Grandes écoles » sont sortis des locaux de Harraoubia et ont rejoint leurs camarades pour leur faire part des « nouvelles ». « Ils (délégation du ministère) ne nous ont fait que des promesses. Ils disent que les décisions seront prises demain (jeudi) après la rencontre qui les réunira avec les directeurs des huit établissements », ont-ils informé. « Ils nous ont déclaré que les décisions seront rendues publiques jeudi, à une heure tardive, ou dimanche », a fait savoir, en colère, le représentant de l'ESI. Il faut dire que les étudiants, après une longue journée, étaient visiblement déçus. « C'était prévisible que cette réunion n'aboutira pas à une solution favorable », a lancé Yanes Aghiles, représentant de l'ENSSEA. A cet effet, « nous allons passer la nuit à la belle étoile » a-t-il indiqué, tout en mettant en exergue qu'ils n'épargneront aucun effort pour qu'une suite favorable soit donnée à leurs revendications. « Nos camarades sont allés ramener des tentes et de la nourriture. Nous n'allons pas baisser les bras », a soutenu un autre étudiant. Il convient de noter qu'aucun affrontement entre les agents de l'ordre public et les manifestants, ni interpellation, même à titre dissuasif, n'ont été constatés. Toutefois, il est utile de noter que toutes nos tentatives de joindre la tutelle sont demeurées vaines. «Ecole supérieure…diplôme inférieur », est le slogan scandé par plus d'un millier d'étudiants qui se sont manifestés, hier, en observant un sit-in devant les locaux du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Alger. Venus de pas moins de huit écoles nationales, à savoir l'Ecole nationale supérieure de l'hydraulique (ENSH) de Blida, l'Ecole supérieure d'informatique (ESI), l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU), l'Ecole nationale supérieure d'agronomie (ENSA), l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL), l'Ecole nationale de polytechnique (ENP), l'Ecole nationale supérieure de statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA), et épaulés par leurs camarades d'autres établissements à l'image de l'Institut de maintenance et sécurité industrielle d'Oran (IMSI) ainsi que l'Ecole préparatoire sciences et techniques d'Alger et l'Ecole supérieure du Commerce (ESC), ces étudiants, brandissant des pancartes, ne veulent autre chose que l'annulation du décret présidentiel n°10-315, concernant le système LMD (licence master doctorat) et le retour au système classique. « Notre diplôme (Ingénieur d'Etat) est obtenu après 7 ans d'études, alors que celui du Master après seulement 3 ans (…) 5 n'a jamais été égal à 3 », a déclaré une jeune étudiante à ENSSEA. Outre ces revendications, les étudiants de ces grandes écoles réclament l'attribution d'un double diplôme, Master et Ingénieur d'Etat, avec un statut particulier pour les ingénieurs d'Etat issus de ces écoles. Dans ce sens, il convient de préciser que « pour accéder à notre école (système classique), le candidat doit être titulaire d'un Bac obtenu avec une moyenne supérieure à 12, alors que la moyenne 10 suffit pour ceux du LMD », a ajouté une de ses collègues. Aussi, ces étudiants veulent « bénéficier de tous les avantages attribués aux titulaires d'un Master et d'un Ingénieur d'Etat », a renchéri un étudiant de l'ENSH. Sur ce dernier point, il est utile de noter que les titulaires d'un Master ont, après dépôt de dossier, accès direct au grade de doctorant, tandis que ceux du système classique ne pouvaient bénéficier de cette formation qu'après avoir passer une épreuve écrite. « Nous demandons que l'accès au doctorat soit par concours et non pas par dépôt de dossier », ont-ils préconisé. Par ailleurs, « si notre plate-forme n'est pas prise en considération, nous irons au bout de notre combat (…) nous ne sommes pas des gamins, nous savons très bien nos droits tel que le sit-in et la grève », ont-ils averti. Dans ce sens, il convient de noter que toutes ces revendications et autres ont été remises, dans une plate-forme, par une délégation représentant les huit établissements au département de Rachid Harraoubia, avec lequel une réunion a eu lieu. Aux environs de 15h, les huit représentants des « Grandes écoles » sont sortis des locaux de Harraoubia et ont rejoint leurs camarades pour leur faire part des « nouvelles ». « Ils (délégation du ministère) ne nous ont fait que des promesses. Ils disent que les décisions seront prises demain (jeudi) après la rencontre qui les réunira avec les directeurs des huit établissements », ont-ils informé. « Ils nous ont déclaré que les décisions seront rendues publiques jeudi, à une heure tardive, ou dimanche », a fait savoir, en colère, le représentant de l'ESI. Il faut dire que les étudiants, après une longue journée, étaient visiblement déçus. « C'était prévisible que cette réunion n'aboutira pas à une solution favorable », a lancé Yanes Aghiles, représentant de l'ENSSEA. A cet effet, « nous allons passer la nuit à la belle étoile » a-t-il indiqué, tout en mettant en exergue qu'ils n'épargneront aucun effort pour qu'une suite favorable soit donnée à leurs revendications. « Nos camarades sont allés ramener des tentes et de la nourriture. Nous n'allons pas baisser les bras », a soutenu un autre étudiant. Il convient de noter qu'aucun affrontement entre les agents de l'ordre public et les manifestants, ni interpellation, même à titre dissuasif, n'ont été constatés. Toutefois, il est utile de noter que toutes nos tentatives de joindre la tutelle sont demeurées vaines.