Prise d'otage à In Amenas Situation « confuse » C'est une «situation confuse» qui évolue «d'heure en heure». Au lendemain de l'attaque par des islamistes armés d'un site gazier exploité à Tiguentourine, dans la région d'In Amenas, en Algérie, François Hollande a confirmé jeudi la présence de Français parmi la quarantaine d'otages étrangers. Le chef de l'Etat français a par ailleurs souligné qu'il faisait «toute confiance aux autorités algériennes pour trouver les solutions les meilleures pour mettre un terme à cette prise d'otages. Alger de son côté a exclu toute négociation avec les ravisseurs liés à Al-Qaïda, qui ont assuré réagir «à la croisade menée par les forces françaises au Mali» et qui exigent «l'arrêt de cette agression». A la mi-journée ce jeudi, une opération menée par l'armée algérienne était en cours sur le site. Parallèlement, les ravisseurs ont affirmé que 34 otages et 15 ravisseurs avaient été tués. Une information non confirmée par des sources diplomatiques.