Le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, a réfuté dimanche la thèse selon laquelle la chambre haute du Parlement avait été créée pour régler un problème politique conjoncturel, affirmant que cette institution avait "contribué à la réalisation de l'équilibre institutionnel" et "consolidé la stabilité" en Algérie. Dans une allocution à la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation, M. Bensalah a précisé que l'expérience avait montré les "limites" de la thèse selon laquelle la chambre haute du Parlement avait été créée pour régler un problème politique conjoncturel, affirmant qu'avec le temps il a été démontré que "le Conseil de la nation est une véritable institution constitutionnelle (...) qui a pleinement joué son rôle". Le Conseil de la nation a contribué à "la promotion de l'action parlementaire en offrant une tribune supplémentaire à l'expression des opinions plurielles", à "la réalisation de l'équilibre institutionnel" et à "la consolidation de la stabilité au sein des institutions constitutionnelles et dans le pays", a ajouté M. Bensalah. Le Conseil de la nation use de ses prérogatives "avec responsabilité", ce qui lui a valu "la crédibilité", a-t-il souligné. Evoquant l'attaque terroriste qui a ciblé récemment le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi), M. Bensalah a affirmé qu'"il ne s'agissait pas d'un acte terroriste ordinaire mais d'un acte de guerre visant à tester l'Algérie quant à ses capacités et son niveau de résistance". Le président du Conseil de la nation a, dans ce contexte, salué l'élan "extraordinaire" du peuple algérien et l'intervention "prompte et décisive" des forces de l'Armée nationale populaire (ANP) à travers laquelle l'Algérie a démontré ses grandes capacités à contrer l'agression.