La grève cyclique des travailleurs du secteur de l'enseignement supérieur déclenchée le 11 février a été jugée illégale suite au jugement en référé prononcé par le tribunal administratif de Constantine et transmis par un huissier de justice aux membres du syndicat, suite à la requête introduite par l'administration de l'université. Un autre jugement a été rendu avant- hier par le tribunal administratif de Sidi Mabrouk ordonnant la reprise immédiate du travail. «La grève aura lieu quand même et sera observée par tous les travailleurs des deux universités, Constantine 1 et l'université des sciences islamiques», affirme Mme Halima, chargée des conflits sociaux à la section syndicale qui précise que 12 résidences universitaires et restaurants ont débrayé hier en assurant le service minimum prévu par la réglementation. Pour sa part, le coordinateur du mouvement de grève, Hakim Hechaichi, a déclaré que tous les chefs des sections syndicales des structures engagées dans la grève étaient convoqués au tribunal administratif de Sidi Mabrouk. Notons qu'une assemblée générale a été tenue hier au niveau de l'amphi 9 du bloc des sciences pour informer des derniers développements de la situation. A la sortie de cette réunion, Mme Halima a précisé que les grévistes ont exprimé leur détermination à poursuivre les trois journées de grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Mais il faut tout de même admettre que le taux de suivi du débrayage a été mitigé et a tout juste dépassé la barre des 50%. Si des services comme ceux de la comptabilité et des ressources humaines de l'université 1 ont été complètement paralysés, toutes les résidences et restaurants de la nouvelle ville universitaire ont travaillé normalement, de même que quelques autres cités U.