Manchester City reçoit Chelsea dimanche pour le choc d'une 27e journée du championnat anglais qui sera aussi marquée par la réception d'Aston Villa par un Arsenal sous pression samedi. Manchester United, leader du championnat avec douze points d'avance sur les "Citizens", se déplace quant à lui chez les Queens Park Rangers, lanterne rouge. OCCASION A SAISIR POUR MU. Les Mancuniens n'ont plus perdu en championnat depuis le 17 novembre et un déplacement à Norwich. Ils sont depuis dans une forme incroyable et ont notamment tenu en échec le Real Madrid en Ligue des champions (1-1) il y dix jours à Bernabeu. Samedi, c'est chez la lanterne rouge de la Premier League, Queens Park Rangers, qu'ils se déplacent. Dire que MU n'a rien à craindre serait faux, mais les joueurs de Sir Alex Ferguson ont une superbe opportunité de prendre quinze points d'avance en attendant le choc entre City et Chelsea. Les "Red Devils" n'ont en général aucune pitié dans ce genre de match. Et même si QPR va jouer ultra-défensivement, Robin Van Persie et compagnie ont toutes les cartes en mains pour se rapprocher encore un peu d'un historique vingtième titre de champion. CITY PEUT TOUT PERDRE. Douze points de retard sur le premier à douze journées de la fin du championnat: Manchester City devra réaliser ce que personne n'a fait avant lui pour espérer conserver son titre de champion. Autant dire que la mission est quasiment impossible. Surtout que dimanche soir, les Citizens d'un Roberto Mancini de plus en plus discuté pourraient pointer à quinze longueurs de leur rival. La rencontre face à Chelsea est pleine d'embuches, même à domicile. La fébrilité défensive affichée cette saison par City pourrait de nouveau être exploitée par Eden Hazard, Oscar et Juan Mata, les trois atouts offensifs des Londoniens. C'est sûrement le match de la dernière chance pour City et la victoire est impérative. Mais elle l'est aussi pour Chelsea, qui est loin d'avoir assuré sa place dans les quatre premiers. Pour Rafael Benitez, toujours pas accepté par les supporteurs des Blues, c'est un succès qu'il se doit de remporter. ARSENAL SOUS HAUTE TENSION. La semaine a été agitée comme jamais a Arsenal, entre la colère envers la presse d'Arsene Wenger lundi, l'humiliation face au Bayern Munich (1-3) mardi et les lourdes critiques des supporteurs et des médias depuis. Il faut ainsi absolument une réaction samedi face à Aston Villa. Les Villains sont en difficulté depuis le début de la saison et représentent l'adversaire parfait pour se relancer pour les Gunners. Mais Villa réussit très bien a l'Emirates Stadium (2 victoires, 2 nuls et 2 défaites lors des 6 derniers matches) et, vu la forme actuelle de son adversaire, viendra avec beaucoup d'espoirs. On n'ose imaginer la réaction du public en cas de défaite des Londoniens. Si Wenger jure n'avoir jamais pensé à démissionner, un revers contre Villa serait le troisième d'affilée a domicile (après Blackburn en Coupe d'Angleterre et Munich en Ligue des champions) et le mettrait un peu plus en difficulté.