Le cas des joueurs Bellakhdar et Maiza va-t-il polluer l'atmosphère à la JSK au moment où l'équipe drivée par Nasser Sandjak n'a jamais connu autant de réussite avec une série de cinq matches sans défaite ? On serait enclin à le penser en voyant la tournure qu'a pris cette affaire qui semblait totalement anodine et relevant simplement d'un traitement disciplinaire. Or voilà que les choses prennent une apparence tortueuse, et le premier à en être irrité est le coach de la JSK qui nous répond de manière stoïque lorsqu'on lui pose la question à ce sujet : «Je n'y comprends franchement rien.» Il ne semble pas sur la même longueur d'ondes que le conseil d'administration qui a privilégié la diplomatie et la souplesse avec les deux récalcitrants en arguant du fait que Maïza et Bellakhdar étant sous contrat avec la JSK, il serait donc malvenu de les exclure du club. De son côté, Sandjak n'adhère visiblement pas à cette vision et campe fermement sur sa position. Et d'ailleurs samedi dernier lorsque Adel Maiza s'est présenté à l'entraînement, Nasser Sandjak l'a pris en aparté et lui a dit : «Tu peux t'entraîner, courir et faire tout ce que tu veux mais en dehors du groupe.» Le coach des canaris nous a indiqué qu'il était hors de question qu'il autorise Maiza ou Bellakhdar à réintégrer le groupe car cela constituerait un pied de nez à son autorité. D'ailleurs, toujours d'après Sandjak, l'autre joueur, à savoir Bellakhdar n'avait jusqu'à vendredi pas donné signe de vie à la JSK. Ce qui met le plus en rogne le coach de la JSK c'est le fait qu'on lui reproche de ne pas avoir rédigé de rapport sur les deux joueurs et qu'à partir de là, il n'est pas concevable de sanctionner les deux joueurs en question : «Tous les algériens ont vu et lu ce qu'a fait Bellakhdar et on veut que je rédige un rapport ? O.k… qu'à cela ne tienne, je vais le faire dans les deux ou trois prochains jours. Cela dit il faut bien se mettre dans la tête que ces deux joueurs n'ont pas seulement manqué de respect à l'entraîneur, mais à tout le club de la JSK.» Le moins qu'on puisse dire c'est que cette affaire ne tombe vraiment pas au moment opportun et plus précisément la semaine où les poulains de Sandjak préparent cet important match face au CRB pour lequel le coach des Kabyles requiert une concentration maximum. D'autant plus que le club traverse déjà une crise financière extrêmement incommodante qui limite la marge de manœuvre du staff technique, à sa tête Nasser Sandjak qui a le sentiment d'être de plus en plus isolé et de ne pas avoir le soutien de ses dirigeants dans cette affaire. Est-ce une réalité ou une fausse idée du coach de la JSK ? L'avenir proche nous le dira.