Le championnat professionnel de la Ligue 1 forcé au repos ce week-end, pour céder place aux huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, le staff technique des canaris a jugé utile de mettre sur pied une joute amicale pour garder ses poulains compétitifs. La formation de la JSK a donné la réplique, jeudi après-midi, au stade du 1er -Novembre de Tizi Ouzou, à son homologue du RC Arbaâ, le co-leader du championnat de la Ligue 2, en match qui se voulait une préparation pour les Canaris en prévision de leur très attendue sortie du week-end prochain en championnat, face au CR Belouizdad. Une joute amicale qui s'est achevée donc sur un autre succès des Vert et Jaune (2-0), sur deux réalisations signées Mohamed Chalali (36') et Djamel Bouaïcha (80'), et qui a vu le coach des Canaris faire appel aux nombreux remplaçants tels que Kehlili, Mekaoui et Meftah, pour ne citer que cela, qui ont bénéficié ainsi d'un temps de jeu qu'ils n'ont pas en compétition officielle, en évoluant durant toute la partie. Outre ces remplaçants, cette joute amicale a été aussi l'occasion pour le jeune milieu récupérateur, Kaci Sedkaoui, de faire son retour à la compétition après plus d'un mois d'absence, suite à une grave blessure contractée à Tlemcen, face à la formation locale du WAT en match de la 17e journée du championnat. Cette rencontre amicale qui a été donc l'occasion pour les poulains de Sandjak de rester compétitifs et permis surtout à plusieurs éléments de retrouver un temps de jeu, a été néanmoins marquer par l'absence de plusieurs éléments, à l'image des deux joueurs interdits d'entraînements et que sont Belakhdar et Maïza, qui doivent préalablement s'expliquer sur leur écart disciplinaire, en passant par les éléments blessés que sont Ziad, Bouchouk et Maroci, ainsi que Rial et Benlamri, souffrant de quelques petit bobos poussant le coach à ne pas prendre de risque en les incorporant,en passant par l'international Essaïd Belkalem actuellement au Qatar et dont le retour au pays n'ait prévu qu'en milieu de semaine. Sandjak – direction, rien ne va plus Sur un autre registre, il faut noter que les relations entre la direction de la JSK et l'entraîneur en chef, Nasser Sandjak, ne cesse de se dégrader, depuis cette affaire Maïza et Belakhdar qui sont culpabilisés de graves écarts disciplinaires. Une semaine après leur méfait, la direction de la JSK qui n'a toujours pas statuer sur le cas de ces deux éléments qui devaient passer devant le conseil de discipline, n'a pas trouvé mieux que de pondre un communiqué laconique sur son site officielle, mercredi soir, qui prête à confusion et surtout à annoncer une impunité à ces deux éléments et à discréditer plutôt le coach Nasser Sandjak. Jugez-en : «même si l'entraîneur est seul chargé de la direction technique, tactique et physique...», il n'en demeure pas moins, qu'«il est placé, lui et son encadrement sportif, sous l'autorité du PDG de la SSPA / JSK», comme en dispose l'article 2-a du contrat d'engagement de l'entraîneur de la JSK. La même disposition ajoute, en son paragraphe 3, que le «président dispose d'un droit de regard sur le travail du staff technique». «Respectueuse de la lettre et l'esprit du contrat, la direction, ne peut statuer, sur le cas des deux joueurs cités, qu'une fois destinatrice des comptes-rendus circonstanciés du staff technique à ce sujet. Elle ne peut, au risque du ridicule, y statuer, sur de simples déclarations et autres écrits dans la presse aussi malveillants que tendancieux envers le club. Dont acte.» Un communiqué qui n'est pas pour calmer les esprits et surtout pour œuvrer à la normalisation des relations tendues entre les responsables de la JSK et le coach. Dans une déclaration qu'il nous a faite hier, ce dernier tient à aller au bout de cette affaire en répondant aux dirigeants qu'il «est lié à un club et non à une société» et qu'il «fournira le rapport réclamé par la direction», au moment où la direction aurait pu agir contre ces écarts disciplinaires, sans attendre de rapport, elle, qui l'avait fait auparavant, affichant ainsi certaines intentions malveillantes de protéger les deux joueurs, juste pour mettre un peu plus de pression sur un entraîneur qui n'est plus sur la même longueur d'onde, malgré des résultats qui plaident en sa faveur.