La vedette de la sélection du Bénin, Stéphane Sessègnon, est sortie de sa réserve et s'est expliquée sur son absence à Blida lors du dernier contre l'Algérie. " Les gens disent que ma blessure est une blessure diplomatique. Je suis désolé. Je suis réellement blessé et j'ai du respect pour l'équipe nationale. Honnêtement, c'est une fierté de jouer pour l'équipe nationale… Que je sois capitaine ou pas, ce n'est pas ma priorité. Ma priorité, c'est d'apporter mes expériences à l'équipe nationale. Même si on me doit de l'argent, ce n'est pas une raison pour bouder l'équipe nationale. J'aime ma nation, je l'assume", a déclaré Sessègnon à une radio béninoise. Le capitaine des Ecureuils estime que les chances du Bénin demeurent intactes dans les qualifications pour le Mondial 2014 et promet une revanche contre les Fennecs en juin prochain à Cotonou. "Il faut qu'on reprenne les trois points à l'Algérie et qu'on soit ambitieux. Moi, je suis convaincu qu'on peut se qualifier", a précisé l'attaquant de Sunderland. Il s'est longuement étalé sur une prétendue crise identitaire au sein des Ecureuils du Bénin. Des observateurs de la sélection béninoise soutiennent qu'elle serait confrontée à un problème de clans. Un fait que nie le capitaine béninois, Stéphane Sessègnon, au cours d'une intervention sur les ondes d'une radio locale, dimanche.Ivoirien de par son père, Stéphane Sessègnon est un international béninois depuis 2006. Le milieu de terrain de Sunderland compte 48 sélections avec les Ecureuils. Promu capitaine des Ecureuils du Bénin, il est donc, à plus d'un titre, concerné par la supposée existence de clans en sélection béninoise. Aussi Sessègnon a-t-il tenu à démentir cette rumeur " Il n'y a pas de clans en équipe nationale. Nous sommes tous des Béninois. On est là pour lutter pour la même cause…. Je suis désolé, il n'y a pas un clan ivoirien, nigérian et béninois ", a contesté le natif d'Allahe (Bénin).Défendant les couleurs du pays de sa mère, le capitaine de la sélection béninoise s'est insurgé contre cette assertion " on veut créer des problèmes là où il n'en a pas. Il faut donc les chercher ailleurs. " L'ex-joueur du PSG poursuit en ces termes : " J'aime ma nation, je l'assume. Si les gens ont envie que l'équipe nationale n'avance pas, c'est dommage. Je suis dans mon club en tant que Béninois. Je suis fier. J'aime le maillot béninois."Le milieu de terrain béninois continue la défense de l'unité de son groupe comme suit " On est fier de dire à la personne qui est devant nous qu'on est Béninois".