Le centre hospitalo-universitaire Issaâd Hassani de Béni Messous possède un service des urgences, qui, à première vue, semble correct au niveau de la gestion et de la prise en charge des patients.Coïncidant avec les 13e journées médico-chirurgicales, inaugurées lundi par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, notre visite sur les lieux nous a laissé un sentiment de satisfaction. L'enceinte hospitalière de Béni Messous est située sur les hauteurs de l'Ouest algérois. L'aspect qui mérite d'être évoqué est la propreté des lieux. L'hygiène était au rendez-vous.Au service des urgences, rythmé par un incessant va-et-vient, l'hygiène est quasiment garantie. Toutefois, on notera quelques points noirs, entre autres, celui de l'attente des patients. «Les retards dans les consultations me font perdre toute la journée. Cela fait une heure que j'attends pour voir un médecin», a affirmé une dame âgée. Un jeune patient interrogé n'était pas du même avis. Il a estimé que «certes, il existe de légers retards, le service est ordinaire et fonctionne normalement». Vers 11h15, de plus en plus de personnes malades affluaient au bloc des urgences. Il est vrai que les familles qui accompagnent les patients donnaient un sentiment de surnombre dans la salle d'attente. Elle était pleine, constituée à 80% de femmes. Les unes se tenaient la tête, se plaignant de douleurs, d'autres patientaient tout en gardant leur sang-froid. Les hommes étaient plutôt tendus. Un liste avec les noms des malades régit les consultations. Le brancardier appelle les patients les uns après les autres. Environ 10 à 15 minutes d'intervalle entre deux appels. A l'intérieur des box de soins, la salle de déchocage était bondée de monde, malades et proches compris. Le CHU de Béni Messous se trouve dans une région à faible densité urbaine. De gros efforts sont à déployer dans les hôpitaux du centre-ville, notamment ceux d'Alger-Centre.