Le projet de loi portant code de l'enfant a été réactivé et se trouve actuellement entre les mains des services du ministère de la Justice, a déclaré hier à Constantine Abdelouahab Merdjana, SG de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH). Intervenant en marge d'une rencontre portant sur «la vente des enfants et leur exploitation sexuelle» initiée à l'université de Constantine par la CNCPPDH, en présence de membres de l'Institut de Genève pour les droits de l'homme, M. Merdjana a affirmé que ce projet de loi «permet la mise en place d'un mécanisme de protection des enfants contre la violence, la maltraitance, les sévices corporels et psychiques et la négligence». «Un observatoire des droits de l'enfant» comme outil destiné à «servir au mieux les intérêts de l'enfant tout en préservant ses droits» devrait être mis en place avec le concours des instances concernées, a précisé M. Merdjana. Pour ce dernier, un cas, même isolé, de violence ou de sévices sur un enfant constitue un «précédent» qui doit interpeller la justice, la société civile et les instances des droits de l'homme.