Les statistiques communiquées par les services de sécurité, notamment la commissaire principale de la police, Mme Kheira Messaoudène, font état de 204 cas de rapts d'enfants enregistrés en 2012 à travers le territoire national contre 221 en 2011. Les cas de rapts «n'ont pas été accompagnés de demandes de rançon», mais «motivés par la vengeance pour une raison ou une autre de personnes proches du milieu des enfants enlevés», avait indiqué Mme Messaoudène lors de la présentation du programme «Année de l'Algérie sur la prévention de proximité en milieu urbain». 11 enfants ont été kidnappés et tués entre 2003 et 2013. Par ailleurs, les demandes de recherches dans l'intérêt des familles enregistrées par les services de police pour l'année 2012 ont atteint le nombre de 538 dont 292 filles. Comparativement à 2011, où il y avait eu 609 cas, l'on relève une baisse de 71 cas, soit un taux de 11,65%. 3587 enfants ont été victimes de coups et blessures volontaires en 2011. En 2012, ce chiffre a légèrement baissé, totalisant 3463 cas. Pour les abus sexuels et les mauvais traitements, ils étaient respectivement de 1728 et 628 cas en 2011, alors qu'en 2012, ils étaient de l'ordre de 1737 et 470 cas. Selon la Gendarmerie nationale, 3 cas d'enlèvements de mineurs ont été enregistrés, depuis le début de l'année 2013. Durant les mois de janvier et février, il a été enregistré 3 cas d'enlèvements d'enfants, dont un suivi d'assassinat à Ghardaïa. Les services de la Gendarmerie nationale ont reçu 25 plaintes officielles concernant les cas d'enlèvements de mineurs, durant la même période (2013). Parmi les plaintes reçues, 7 concernent des tentatives d'enlèvement, dont 2 à Oran, une respectivement à El Tarf, Aïn Témouchent, Saïda, Alger et Boumerdès. Les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 15 cas présumés d'enlèvement, alors que les enquêtes ont révélé qu'il s'agissait de détournement de mineurs et de fugues pour diverses raisons, dont l'échec scolaire et les problèmes familiaux.