La JS Kabylie affrontera, demain après-midi (15h) à Tizi Ouzou, l'USM Bel-Abbès en match avancé de la 26e journée du championnat de Ligue 1. Ce match a été avancé par la LFP à la demande de la direction de la JSK, qui ne veut pas le jouer le 20 avril où est prévue la traditionnelle marche commémorative du printemps berbère. Cette confrontation face à la lanterne rouge du championnat est placée sous le signe de la réhabilitation pour les Canaris, avides d'effacer l'affront subi au 5-Juillet face au MCA lors de la précédente journée de la Ligue 1. Les coéquipiers de Rial ont aussi une petite revanche à prendre sur les gars de la Mekerra qui les ont battus (1-0) à l'aller. Leur mission paraît facile étant donné que les Belabessiens semblent avoir rendu les armes et perdu l'espoir de se maintenir parmi l'élite, comme l'atteste si bien leur dernière défaite à domicile face au MC El-Eulma. Le coach provisoire de la JSK, Rezki Amrouche, qui assure l'intérim après le départ de Nacer Sandjak, mise sur les deux matches consécutifs at home contre l'USMBA et le CABBA pour assurer définitivement le maintien en Ligue 1 et aborder les dernières journées du championnat sans pression. «On doit assurer le maintien et surtout rassurer nos supporters. Il ne faut pas qu'on rate nos deux prochaines sorties à domicile face à l'USMBA et le CABBA», affirme Amouche qui craint un sursaut d'orgueil de la part de la formation belabessienne. «Il est toujours difficile d'aborder ce genre de matchs et à cette période précise de la saison», souligne le coach par intérim de la JSK, contraint à se passer des services des trois titulaires, Belkalem (suspendu), Camara et Remache (blessés). Belkalem, Camara et Remache seront en principe remplacés consécutivement par Maïza, Sedkaoui et Bouchouk. Un match sous tension ? C'est un match sous tension que devra livrer demain la JSK face à la lanterne rouge du championnat. Les supporters kabyles sont en colère contre leur équipe et surtout contre la direction du club, après la déroute des Canaris dans le clasico contre le MCA et le départ mouvementé de Sandjak. Les ultras kabyles comptent d'ailleurs organiser ce jeudi un sit-in devant l'université de Hasnaoua à Tizi Ouzou pour réclamer le départ du président Moh Chérif Hannachi qui a consommé près de 50 entraîneurs depuis son intronisation à la tête du club le plus titré d'Algérie, réputé jadis pour sa stabilité sur tous les plans. Les anti-Hannachi vont certainement profiter du match de demain pour revenir à la charge dans les travées du stade 1er-novembre. L'inamovible président de la JSK risque de vivre une autre chaude fin de saison, lui qui a survécu à toutes les tentatives de déstabilisation et de destitution.