Neuf (9) armateurs nationaux ont déposé leur demande pour participer à la campagne 2013 de la pêche au thon rouge qui s'étalera du 26 mai au 24 juin, indique lundi un communiqué du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. Sur une flottille nationale de thoniers composée de 15 navires, 9 armateurs ont formulé des demandes pour exploiter durant cette campagne un quota total de 243 tonnes de thon rouge alloué à l'Algérie par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) lors de sa dernière réunion, précise le ministère. Le ministère assure avoir mis en place "les dispositifs administratifs, règlementaires, et techniques nécessaires, en vue de permettre un déroulement optimale des opérations de pêche, dans les meilleures conditions possibles". "Toutes les adaptations nécessaires ont été apportés au texte régissant cette pêcherie afin de préciser les critères d'inspection des navire thoniers pour s'assurer de leur opérationnalité et de mettre en conformité la règlementation nationale avec les recommandations de l'ICCAT, relatives notamment à la période de fermeture et le niveau de couverture des navires par les observateurs régionaux", précise-t-on de même source. En outre le plan, de pêche au thon rouge de l'Algérie tient compte des normes minimales par type de navire fixées par l'organe scientifique de l'ICCAT, poursuit le communiqué. Le ministère de la Pêche fait par ailleurs savoir que, "conformément à la règlementation en vigueur, les navires à engager doivent subir avec succès une inspection technique et de sécurité par la commission interministérielle locale d'inspection". Parmi les opérateurs ayant introduit leur demande de participation à cette pêche, certains ont formulé leur demande d'inspection, tandis que les autres, assistés par l'administration des pêches, s'affairent à mettre à niveau leur matériel et équipements de pêche afin de satisfaire aux critères techniques minimums fixés par la règlementation, indique le communiqué. Pour fluidifier les procédures d'inspections, un mécanisme de coordination a été mis en place avec le Service National des Gardes Côtes, permettant aux armateurs de mettre à niveau leurs navires et passer leur visite à tout moment, souligne encore le ministère.