Le département américain de la Défense a démenti lundi l'article paru dans le quotidien Al-Quds al-Arabi qui avait prétendu que les Etats-Unis "s'apprêtent à déployer des forces d'intervention spéciales" en Espagne, dans la perspective d'éventuels développements en Algérie liés à la prochaine élection présidentielle. Interrogé par l'APS sur ces allégations, le porte-parole du Pentagone chargé de l'Afrique, Robert Firman, a précisé que le déploiement récent des Marines américains à la base militaire de Moron (Espagne) vise à ''améliorer la capacité des Etats-Unis pour répondre à d'éventuelles crises en Afrique de l'Ouest''. En effet, a-t-il expliqué, "en réponse aux attaques terroristes perpétrées en Libye, l'année dernière, les Etats-Unis œuvrent à l'amélioration de leur capacité à réagir plus rapidement aux situations de crise à travers le monde''. En conséquence, ''l'arrivée actuelle des Marines américains à Moron Air Base en Espagne permettra d'améliorer la capacité des Etats-Unis à répondre à d'éventuelles crises en Afrique de l'Ouest'' et, dans ce cas, ''ils seront dans la capacité d'entreprendre une série de missions dont celles de l'aide humanitaire, de secours et de soutien aux ambassades des Etats-Unis'' en Afrique de l'Ouest, a-t-il soutenu. Outre ce démenti apporté par le département américain de la Défense aux allégations du quotidien Al-Quds al-Arabi, il est à rappeler que l'Algérie avait également qualifié, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, de "totalement infondé et absurde" le contenu de l'article paru dans ce journal. "L'article commis dans le quotidien Al-Quds al-Arabi par un journaliste bien connu dans notre voisinage géographique immédiat, est un tissu d'inepties malveillantes, et la référence fielleuse faite à la situation politique et à la stabilité en Algérie est totalement infondée et absurde", avait souligné samedi dernier le porte-parole du MAE. "Les mesures dont il est question dans cet article ne sont pas dirigées contre un pays en particulier et elles concernent encore moins notre pays", avait précisé Belani.