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«Enrico Macias n'a jamais dit que le président Bouteflika était dans un état comateux» Maître Khaled Lasber, avocat de Gaston Ghrenassia, au Temps d'Algérie :
Contacté hier, Maître Khaled Lasber, avocat de Gaston Ghrenassia, véritables prénom et nom d'Enrico Macias, nous informe qu'il est chargé par le chanteur de démentir le journal qatari Al Arab qui lui a imputé des propos selon lesquels il avait rencontré le président Abdelaziz Bouteflika à l'hôpital militaire Val-de-Grâce, qu'il a trouvé le chef d'Etat «dans un état comateux», et que Bouteflika «ne pouvait même pas parler». Il accuse la presse qatarie de faire dans «le mensonge», et exprime la «révolte» d'Enrico Macias face à ces déclarations qu'il qualifie «d'erronées». Le Temps d'Algérie : Le journal qatari Al Arab a publié une interview d'Enrico Macias et rapporté dans cette interview que le chanteur a déclaré avoir rencontré le Président Bouteflika à l'hôpital militaire Val-de-Grâce et qu'il l'a trouvé «dans un état comateux» et qu'«il était incapable de parler». Qu'en est-il au juste ? Maître Khaled Lasber : On a discuté, justement, à ce sujet, au téléphone, hier (avant-hier, NDLR, jour de parution de l'interview) moi et mon client Gaston Ghrenassia, connu également sous son nom d'artiste, Enrico Macias, et il m'a chargé de démentir catégoriquement ce journal qatari. C'est-à-dire ? Le journal qatari Al Arab a, dans cette interview, imputé à Enrico Macias des propos que ce dernier n'a jamais tenus. Al Arab a écrit que Enrico Macias a rencontré le Président Bouteflika à l'hôpital militaire Val-de-Grâce et qu'il l'a trouvé dans un état comateux, et également que le chef d'Etat algérien ne pouvait prononcer aucun mot. Enrico Macias est catégorique, il n'a jamais tenu de tels propos au journaliste d'Al Arab qui est venu le voir pour l'interview. Enrico Macias précise qu'il n'a pas rencontré le Président Bouteflika à l'hôpital militaire Val-de-Grâce. Que s'est-il donc passé au juste ? Tout ce qui s'est passé c'est que Enrico Macias a appris, par le biais de la presse, que le Président Abdelaziz Bouteflika était malade. Il a appelé au Val-de-Grâce pour s'enquérir sur son état de santé et le médecin qui lui a parlé au téléphone lui a opposé le secret médical. Et c'est exactement ce que mon client, Enrico Macias, a déclaré au journaliste du journal qatari Al Arab. Malheureusement, les propos de Gaston Ghrenassia ont été déformés. Il ne lui a jamais rendu visite à l'hôpital, contrairement à ce qui a été rapporté par ce journal. La preuve que mon client n'a pas rendu visite au Président Bouteflika au Val-de-Grâce est qu'Enrico Macias se trouve actuellement à l'étranger. Mon client m'a dit ceci texto : «Tout ce qu'il y a c'est que je suis un être humain et qu'en apprenant que le Président Abdelaziz Bouteflika était malade, j'ai appelé au Val-de-Grâce pour m'enquérir sur son état de santé. Le médecin avec lequel j'ai discuté au téléphone m'a opposé le secret médical. Je n'ai, donc, pas rencontré le président à Val-de-Grâce et je n'ai, contrairement, à ce qui a été rapporté par le journal qatari Al Arab, pas dis que je l'ai trouvé dans un état comateux ni qu'il ne pouvait prononcer aucun mot». Enrico Macias ne s'est pas du tout rendu à l'hôpital militaire Val-de-Grâce. Comment expliquez-vous cette attitude anti-professionnelle de la part du journal qatari Al Arab ? La presse qatarie nous a habitués aux mensonges. Ça ne nous étonne donc pas. Mais mon client, Enrico Macias, m'a chargé de démentir les mensonges publiés par Al Arab dans cette interview. Ce sont des déclarations erronées publiées par le journal qatari, comme le font souvent des médias qataris. Je veux ajouter autre chose : tout ce qui a été publié sur le Président Abdelaziz Bouteflika, comme quoi le chef d'Etat était dans un état comateux, n'est que pur mensonge. Moi-même j'ai appris que son état de santé s'est amélioré et qu'il va actuellement mieux.