Malgré la chute des ventes, les prix restent inchangés. Les concessionnaires n'ont procédé à aucune baisse. La crise financière n'a pas restreint les importations de véhicules, la demande étant restée constante. Nombre d'entre eux ont trouvé des «astuces» à même de booster les ventes. A titre indicatif, Sovac, le représentant des marques allemandes, Volkswagen et Audi, a intégré d'autres options dans ses véhicules. Cette initiative a convaincu les clients. Les ventes ont connu une hausse en ce début d'année. L'activité dans les show-rooms illustre parfaitement cet état de fait. «Nous ne sommes pas dans un pays producteur, c'est pour cette raison que les prix ne changent pas. C'est la société-mère qui décide. Il ne faut pas oublier que le marché algérien n'a pas été touché par la crise mondiale. En plus de cela, c'est un marché évolutif», a expliqué Mlle Chanez Hammache, assistante du directeur commercial de Sovac de Chéraga. Concernant l'application de la taxe sur les véhicules neufs, qui oscille entre 70 000 et 100 000 DA, notre interlocutrice a indiqué qu'«au début, elle avait freiné les ventes, car les citoyens étaient hésitants et s'attendaient à son annulation. Mais dès qu'elle a été appliquée, les ventes ont repris progressivement, notamment après le rajout de la taxe au prix d'achat et plus d'options». En tout état de cause, la baisse des prix des voitures n'est pas à l'ordre du jour. Apparemment, les concessionnaires n'y pensent même pas, au grand dam des petites bourses. Tout porte à croire que la hausse des prix des véhicules se poursuivra.