Le ministère de l'Education nationale avait promis des sanctions contre de chefs d'établissement ayant avancé d'une semaine la date des examens, libérant ainsi les élèves, notamment ceux des lycées et des CEM. Une correspondance du ministère a été adressée à toutes les directions de l'éducation de wilaya exigeant le respect des dates fixées pour les compositions du 3e trimestre. Si la wilaya de Constantine ne fait pas exception, plusieurs établissements ont déclaré les vacances le 16 mai, comme cela était rapporté dans notre édition du 20 mai. Dix jours après ce constat, le porte-parole de la direction de l'éducation, Latafi Mohamed, interrogé sur la question des sanctions promises, répondra : «Il n'y a aucun rapport établi dans ce sens infirmant ou confirmant les faits rapportés à travers les journaux». Et de préciser : «Nous n'avons aucun écrit de la part des inspecteurs ou des directeurs des établissements scolaires et pour cela nous ne pouvons pas agir et prendre une quelconque mesure.» Notons que des parents avaient saisi officiellement la Fédération nationale des parents d'élèves, comme le déclare M. Zerguine, parent d'élève au technicum Cheikh El Bayoudh de Khroub, sur ce fait sans aucune réponse jusqu'à présent. «Le constat est là, les élèves et les parents l'attestent mais la direction de l'éducation attend que le directeur lui-même fasse son rapport. C'est vraiment absurde», souligne-t-il. Quant aux chefs d'établissement ayant délibérément avancé les dates des compositions, ils continuent à prétexter que leurs établissements sont désignés comme centres d'examen ou de correction. Sur un autre registre, il faut savoir qu'ils étaient 15 587 élèves à passer, hier, les épreuves de la première session de l'examen de fin de cycle primaire pour un passage au cycle moyen.