Nouveaux remous à l'UMP : François Fillon se déclare prêt à une "confrontation ouverte" avec Nicolas Sarkozy si l'ancien président qui avait traité son Premier ministre de "collaborateur" revenait en politique. Après Jean-François Copé, qui a déclaré que Nicolas Sarkozy devrait en passer par une primaire s'il voulait se lancer dans la course pour la présidentielle de 2017, c'est donc à François Fillon d'avancer ses pions. "Je considère aujourd'hui que je dois tracer mon propre chemin pour proposer les solutions auxquelles je crois", a déclaré ce dernier jeudi soir dans l'émission Des paroles et des actes sur France 2. "Je veux aider mon pays à sortir du déclin". Dans l'hypothèse d'un retour de Nicolas Sarkozy, "il y aura un débat et les Français trancheront", a ajouté François Fillon, qui a évoqué des divergences de vues avec l'ancien président, "notamment sur la crise que traverse l'Europe". "Nicolas Sarkozy a toujours aimé la compétition. Il y aura une confrontation d'idées, une confrontation ouverte", a dit l'ancien chef du gouvernement. Depuis sa défaite aux échéances électorales de 2012, l'UMP n'en finit pas de défrayer la chronique avec, en novembre dernier, la victoire controversée de Jean-François Copé sur François Fillon pour la présidence du mouvement puis, ces derniers jours, l'imbroglio autour de la primaire du parti de droite pour l'élection municipale de 2014 à Paris, remportée par Nathalie Kosciusko-Morizet.