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Le procès de 30 individus accusés de trafic de véhicules reporté à la prochaine session Les parties civiles étant absentes au tribunal criminel d'Alger
Le tribunal criminel d'Alger a reporté, hier, à la prochaine session criminelle le procès de 30 individus accusés d'appartenance, en 2010, à une bande de malfaiteurs spécialisée dans un trafic international de voitures dans les wilayas de Batna et d'Alger, a constaté sur place l'APS. La décision de ce report, annoncée par le président du tribunal Brahim Kharabi, est motivée par l'absence des parties civiles constituées, pour la plupart, de concessionnaires privés, qui avaient porté plainte contre les accusés. Parmi ces derniers, 13 individus sont en état d'arrestation et 14 dont 3 femmes sont toujours libres, alors que 3 autres sont en fuite. Ils sont poursuivis pour vols avec agression, faux et usage de faux de documents administratifs et trafic d'influence. Selon l'arrêt de renvoi, l'enquête sur cette affaire avait débuté le 26 août 2010 à Batna, où les services de sécurité avaient reçu une «information sûre» selon laquelle un groupe d'individus scannaient des dossiers relatifs à des voitures d'origine inconnue, et ce, au nom de divers concessionnaires, en falsifiant l'origine, puis en déposant ces dossiers auprès des APC et daïras de la wilaya de Batna pour récupérer ensuite les cartes grises. 92 dossiers ont été découverts portant les noms des accusés. Il s'est avéré, après contact avec les concessionnaires dont les noms figuraient sur les documents saisis, que les voitures n'étaient pas commercialisées par leurs soins, que les documents étaient falsifiés et, qu'en outre, 34 voitures avaient été volées en Europe. Selon les informations fournies par le Centre national informatique des Douanes, ces voitures ne sont entrées en Algérie ni par route ni par voie maritime, et seules 7 d'entre elles sont entrées en Algérie accompagnées de personnes émigrées munies de passeports étrangers. Les investigations menées par la police judiciaire de sûreté de wilaya d'Alger ont abouti à la saisie d'une voiture de luxe conduite par l'un des accusés et dont le dossier déposé auprès de la daïra de Tazoult était faux.