Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé jeudi à El-Bayadh avec "force" la mobilisation permanente de l'Armée nationale populaire et des services de sécurité pour assurer la sécurité du pays et des citoyens algériens, soulignant que l'Algérie "se portait bien". "Il est vrai que l'Algérie se trouve dans une région qui connaît des perturbations sur le plan sécuritaire, dont la situation prévalant au Sahel et celle dans laquelle se trouvent certains pays voisins. Je reconnais que des affaires liées au terrorisme affectent la sécurité de nos frontières, mais soyez sûrs que l'Algérie dispose de tous les moyens pour faire face à ces risques", a indiqué M. Sellal lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile de la wilaya d'El-Bayadh où il a effectué une visite de travail et d'inspection. "J'affirme avec force que l'Algérie dispose de tous les moyens pour protéger ses frontières et ses citoyens", a-t-il encore dit, précisant que "l'Armée nationale populaire et les services de sécurité sont mobilisés jour et nuit pour sauvegarder la sécurité du pays". M. Sellal a rappelé que la position de l'Algérie à l'égard de la violence et du terrorisme était "claire" et "reconnue" à l'échelle internationale, soulignant, dans ce cadre, que "l'Algérie n'est pas un pays de violence et sait se défendre contre tout ce qui pourrait porter atteinte au citoyen et à la société". Par ailleurs, le Premier ministre a saisi cette occasion pour évoquer l'importance du "dialogue" et de la "concertation" afin d'aboutir à des solutions efficaces aux problèmes d'ordre social auxquels fait face le pays, affirmant, à l'adresse de la jeunesse, notamment, qu'"il était temps de dépasser la culture de la violence car elle n'apportera aucun profit". A propos du problème du chômage, notamment celui des diplômés universitaires, M. Sellal a plaidé pour "le rétablissement de l'ancienne base industrielle qui a disparu avec le temps", ajoutant que cette base qui concerne, entre autres, les textiles et le cuir, sera opérationnelle petit à petit pour les secteurs privé et public. "Toutes les entreprises publiques doivent trouver des partenaires étrangers ou du secteur privé algérien pour redonner vie aux usines fermées. C'est la solution sine qua non pour créer des postes d'emploi", a-t-il insisté. Le Premier ministre a reconnu, en outre, certaines défaillances enregistrées dans la gestion des affaires économiques du pays, affirmant, à ce propos, la disponibilité des moyens nécessaires pour garantir leur bon fonctionnement ainsi que les efforts déployés au quotidien par le gouvernement pour faire face à ces problèmes. Il a abordé, en outre, les préparatifs du mois sacré de Ramadan ainsi que les efforts que fournit la Sonelgaz pour régler le problème du délestage de l'électricité durant l'été. L'orateur a tenu, par ailleurs, à affirmer que l'Algérie dispose d'une "importante" richesse en hydrocarbures qui nécessite, toutefois, a-t-il estimé, une "bonne gestion" axée sur le principe du non gaspillage, afin de bâtir une "vraie économie, durable et solide".