Un groupe de neuf élus de l'APC de Bou Ismaïl interpellent le wali de Tipasa pour lui demander de suspendre leur P/APC d'obédience FLN à titre conservatoire en raison des poursuites judiciaires lancées à son encontre pour falsification de délibérations ainsi que l'attribution d'un projet relatif à l'achèvement d'une piscine semi-olympique dans des conditions douteuses. Les élus dissidents se basent dans leur demande sur l'article 43 du code communal stipulant une suspension par mesure conservatoire pour tout élu poursuivi en justice en pénal. Le maire et ses pairs ont été entendus par la brigade économique de Tipasa, laquelle a transféré le dossier au procureur de la République de la cour de Blida, selon une source locale. Les mis en cause ont été également entendus la semaine dernière par le juge d'instruction de Tipasa, selon une source judiciaire. L'APC de Bou Ismaïl se trouve bloquée depuis les dernières élections locales à la suite du changement de dernière minute du tête de liste par la direction du parti qui a suscité beaucoup d'interrogations chez l'opinion publique et ce, devant l'œil impuissant des militants du vieux parti. Par ailleurs, le FLN se trouve dans une mauvaise posture depuis les deux dernières élections municipales où plusieurs P/APC FLN ont été lourdement condamnés par la justice. En ce sens, on peut citer les deux P/APC de Tipasa, celui de la localité de Menaceur et de l'ex-P/APC de la commune de Bou Ismaïl. Notons que samedi et lors d'une manifestation animée par le coordinateur Abderrahmane Belayat, Si Affif a tiré à boulets rouges sur les opportunistes qui se sont infiltrés aisément durant le règne de Abdelaziz Belkhadem pour nuire aux principes du FLN.