A l'approche de la saison du hadj, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a tenu à rassurer à propos des dispositions prises par l'Etat pour faire face au coronavirus. Toutes les mesures et les dispositions ont été prises pour faire face au coronavirus, a-t-il rassuré en marge du forum économique et social du cinquantenaire de l'Indépendance, en réponse à une question du Temps d'Algérie. «Nous avons pris toutes les mesures et les dispositions concernant le coronavirus. Nous suivons le sujet de très près. Nous avons tous les outils pour surveiller et découvrir» d'éventuels apparitions de ce virus, a-t-il déclaré, ajoutant qu'«aucun problème ne s'est posé» pour le moment à l'intérieur du pays. «Nous souhaitons juste que durant la période du hadj (pèlerinage) le problème ne va pas se poser pour toucher les pèlerins. Nous restons toutefois vigilants à ce sujet», a-t-il soutenu. Pour rappel, le bilan total des personnes mortes du coronavirus depuis septembre en Arabie saoudite s'est alourdi à 32, après le décès, ces derniers jours, de quatre Saoudiens atteints de cette maladie, avait annoncé lundi le ministère saoudien de la Santé. Pas de sanctions contre les médecins grévistes Le ministre de la Santé a, par ailleurs, affirmé qu'aucune sanction n'a été prise à l'encontre des médecins qui ont pris part, pendant un mois, au mouvement de grève à l'appel de l'intersyndicale des personnels de la santé. «Il n'y a jamais eu de sanctions à l'égard des médecins grévistes. J'aurais pu prendre des sanctions à l'encontre des médecins qui ont fait une grève illégale, mais je ne l'ai pas fait», a-t-il déclaré, avant d'ajouter comme pour faire «un démenti» aux propos des médecins : «Je tiens à préciser qu'il n'y a pas eu de mesures répressives à l'égard de la minorité des médecins grévistes. Par contre, il y a eu non-payement des médecins durant la grève, conformément à la loi». Pour lui, «ceci n'est pas une sanction, la grève ne se paie pas». «C'est ça la loi», martèle-t-il. Il a ajouté que la justice algérienne a reconnu l'«illégalité» du mouvement de grève enclenché par les médecins, soulignant que «dans ce cas précis, ces derniers encouraient la révocation. Ce que je n'avais pas voulu faire», a-t-il ajouté. «Il y avait peut-être des médecins qui ont été induits en erreur et c'est pour cette raison que je n'ai pas pris de mesures répressives», a commenté le ministre qui a reçu avant-hier le syndicat des infirmiers avec lequel il a procédé à l'installation d'une commission mixte.