La date de retour des travailleurs de la compagnie norvégienne Statoil sur le site de Tiguentourine, ciblé au mois de janvier par une attaque terroriste, n'est pas encore fixée. «Jusqu'ici, nous sommes satisfaits des progrès, mais nous devons prendre le temps nécessaire pour compléter toutes les mesures avant qu'une décision de retour du personnel ne soit prise», indique un communiqué de la compagnie. Un rapport sur l'enquête interne de Statoil sur les événements qui ont suivi l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine (In Amenas) sera présenté au conseil d'administration de l'entreprise à la mi-septembre, avant d'être rendu public. Le retour des travailleurs norvégiens butte sur les questions de sécurité. En réaction à l'attaque terroriste perpétrée sur le site de l'usine de gaz de Tiguentourine, la compagnie met en place une division sécurité et double ses effectifs chargés de cette mission dans sa division internationale, annonce le même communiqué. Statoil a précisé avoir mis en place une division distincte axée sur les procédures de sécurité et d'urgence. Le nouveau plan de sécurisation de ses installations dans le sud algérien sera opérationnel à compter du 1er juillet. La compagnie a également augmenté le personnel de sécurité dans d'autres divisions et a nommé Helga Nes, une responsable de Statoil de longue date, au poste de premier responsable de la sécurité à partir du 1er juillet. Après l'attaque terroriste du site de Tiguentourine, géré conjointement par Statoil, BP et Sonatrach, la compagnie norvégienne a mené une enquête interne sur la sécurité de ses installations. Depuis plusieurs semaines, des mesures ont été prise sur le site d'In Amenas tandis que celles annoncées pour les prochains jours ne seront que complémentaires. La nomination de Helga Nes et «les changements organisationnels sont une partie d'une réponse plus large de Statoil à la tragédie», poursuit la même source, rappelant que l'usine de Tiguentourine a repris la production partielle depuis février dernier, mais avec un nombre limité d'expatriés. Par ailleurs, le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi, avait souligné l'intérêt porté par les compagnies pétrolières internationales au secteur énergétique algérien compte tenu du potentiel national du domaine minier et de la confiance entretenue au fil des années avec tous les partenaires.