La commune de Ouled Fayet ne dispose pas encore d'une station urbaine pour le transport des voyageurs. La promesse faite par les autorités locales d'en créer une au Plateau de cette agglomération n'a pas encore vu le jour. La ville de Ouled Fayet demeure l'une des rares agglomérations à ne pas disposer d'une station urbaine ou, à tout le moins, d'un espace dégagé où les bus de transport public peuvent stationner sans encombrer la voie. Depuis quelques années, les bus assurant la desserte vers Chéraga et, récemment, ceux reliant Ouled Fayet à Alger-centre ont pris pour habitude de se garer les premiers sur une voie perpendiculaire à la route principale traversant la ville, juste à l'entrée du chemin communal 3, un quartier constitué d'un ensemble de villas et de constructions individuelles ; les seconds carrément sur le côté droit de l'étroite route traversant le village. Evidemment, l'endroit n'offre aucune commodité, ni pour les nombreux voyageurs ni pour les riverains, encore moins pour les conducteurs des véhicules transitant par le centre de Ouled Fayet. Le problème a été soulevé en son temps par les citoyens représentant la population de la commune au sein du Coville d'Alger. Une ébauche de solution aurait été même suggérée pour mettre fin à cette situation anachronique. Selon ces derniers, plusieurs propositions ont été retenues par le comité. Il s'agit, notamment, de l'aménagement d'une gare routière sur le Plateau, à proximité de l'ex-marché de véhicules, aujourd'hui fermé, et d'un ensemble de mesures visant dans une première étape à faciliter la circulation des bus à l'intérieur du tissu urbain, et dans une seconde, l'amélioration des transports publics eu égard à la forte demande exprimée par une population en croissance constante provoquée par l'ouverture de nouvelles cités. Les promesses n'ont malheureusement pas été tenues, et l'on assiste en conséquence à la dégradation des conditions dans lesquelles voyagent les citoyens. Premières victimes, les travailleurs, les lycéens et autres apprenants devant se rendre à Alger, Douéra, Souidania et surtout Chéraga d'où s'effectuent la majorité des dessertes vers plusieurs communes d'Alger. Ces gens, la plupart de condition modeste, souffrent le calvaire. Sur certains trajets, il n'y a ni abribus ni endroits adéquats où l'on peut se protéger des intempéries. Quant aux arrêts, ils sont décidés en fonction de l'humeur des conducteurs dont la majorité nécessite, à notre sens, des visites médicales approfondies pour déterminer leur aptitude à conduire des véhicules tout le temps en surcharge.