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La Fédération nationale de l'habitat et de l'urbanisme mobilise ses travailleurs Salaires impayés, révision des conventions collectives et permanisation des contractuels…
Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme, Slimane Zitouni, a regroupé hier ses adhérents au niveau de la maison de jeunes de la cité Filali de Constantine pour débattre la situation du secteur et inviter les pouvoirs publics à intervenir pour régler le problème des salaires impayés. Plus de 700 travailleurs sont concernés par ce retard dans le versement de leurs salaires allant d'un à 5 mois, en plus des bureaux d'étude et de 4 entreprises de bâtiment. Notons que la fédération a initié un programme de plusieurs regroupements entamé déjà à partir d'Alger, pour arriver à Khenchela, Ouargla, puis Constantine. «C'est un travail de mobilisation et de sensibilisation que nous avons entamé pour inciter les autorités publiques, à leur tête le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, à prendre en charge les doléances des travailleurs de ce secteur», a souligné M. Zitouni qui ne manquera pas de préciser que «lors d'une rencontre avec Tebboune, en date du 30 janvier, il avait promis de régler tous les problèmes pendants du secteur. Pour cela nous l'interpellons pour honorer ses engagements». Ainsi, le secteur de l'habitat qui compte quelque 59 880 travailleurs, dont 23 000 au niveau du bâtiment et 28 500 pour le portefeuille habitat en plus de ceux des agences foncières souffre de plusieurs difficultés liées notamment au manque de plans de charge, des salaires relativement bas, l'absence de main-d'œuvre qualifiée et également des cadres compétents et de personnel contractuel qui représente 40% de tout le personnel. Selon M. Zitouni, «notre objectif est la prise en charge de manière sérieuse du dossier bâtiment». Pour cela, la fédération demande la révision des conventions collectives pour le secteur du bâtiment, notamment avec augmentation des salaires des travailleurs des OPGI, de l'Aadl, de l'ENPI et des différentes entreprises de bâtiment. Elle aspire à la permanisation des travailleurs contractuels et au règlement définitif du problème des licenciements abusifs. Enfin, M. Zitouni a tenu à préciser que dans sa démarche, la fédération insiste sur la nécessité de relancer le dialogue avec les différents partenaires à leur tête le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme et le président du directoire SGP/INDJAB. Ce dernier a été destinataire de plusieurs correspondances portant sur les salaires impayés des travailleurs de l'EPELC Guelma depuis le mois de janvier 2013, surtout que le mois de Ramadhan est à nos portes.