La destitution du président Mohamed Morsi par l'armée égyptienne prouve que "le printemps arabe" n'a entraîné que le "chaos", a estimé jeudi un haut responsable parlementaire russe. "Le printemps arabe n'a pas entraîné la démocratie mais le chaos. Nous pouvons le constater en Egypte, en Libye, en Syrie et en Iran," a déclaré à l'agence Interfax Alexeï Pouchkov, président de la commission pour les Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe). "Les évènements en Egypte montrent qu'il n'existe pas de transition rapide et paisible d'un régime autoritaire à une démocratie", a poursuivi le parlementaire. Mohamed Morsi, premier président égyptien démocratiquement élu il y a un an, a été destitué mercredi par l'armée et 300 mandats d'arrêts ont été lancés contre les membres des Frères musulmans dont il est issu, y compris de hauts dirigeants.