La société de distribution de gaz et d'électricité de Tipasa qui dépend techniquement de la SDA d'Alger gère un réseau d'électricité de basse et moyenne tension sur 3679 km linéaires et de 866 km/l en gaz naturel et emploie 415 employés dont 99 cadres. Elle est dotée de six services commerciaux à travers le chef-lieu de wilaya, Koléa, Bou-Ismaïl, Hadjout, Cherchell et Gouraya et compte 131 793 clients. Durant l'année dernière, elle a réalisé 110km/l en électricité et 30km/l en gaz. Dans ce contexte, des dairas situées à l'extrême nord-ouest entre autres Gouraya, Damous et autres communes comme celles de Sidi Semiane, Larhat, Meslmoun sont dépourvues de gaz naturel et ce, en dépit de la proximité de la centrale électrique de Hadjret Ennous réalisée par la société canadienne SNC Lavalin et opérationnelle depuis 2009. Nos sources annoncent que le projet de raccordement de cette région de l'extrême nord-ouest est prévu pour cette année. La wilaya de Tipaza, de par sa position stratégique conjuguée à la réalisation récente de plusieurs infrastructures géantes comme Tonic industries possède un poste de source d'énergie de 60 000 volts, le nouveau pôle universitaire ; la Sonelgaz de Tipaza compte des créances évaluées à 102 milliards DA, a affirmé M. Othmani, le directeur de la Sonelgaz dans une conférence de presse. Dans ce contexte, les 28 communes que compte la wilaya lui doivent pour la même période un montant de 42 767 743,03 DA, a précisé ce responsable. Parmi ces créances, 43 milliards de centimes sont détenus par des entreprises industrielles, des clients qui n'ont pas donné signe de vie depuis plus de deux décennies et par des travaux réalisés par la sonelgaz mais non encore payés. D'autre part, durant la même année, M. Othmani a souligné que 2183 mètres linéaires de câble ont fait l'objet d'un vol localisé dans la région nord-est de la wilaya, et plus particulièrement à Fouka où 1432 m/l de câbles ont été volés, soit plus de 65% des vols dans le territoire de la wilaya. Dans la commune de Tipasa, plusieurs raccordement dangereux ont été signalés au niveau du douar Ouzakou sur une distance de plus de 400 mètres, mettant ainsi en péril la faune et la flore.