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«Le décret relatif à la prime de contagion ne sera pas applicable à la date fixée par le ministère»
Lyès Merabet, secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 07 - 2013

Le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) Lyès Merabet a estimé, hier, que la directive fixant les modalités du décret exécutif 13-194 qui enjoint aux directeurs de la santé et aux différents responsables du secteur d'établir l'incidence financière découlant de l'application de l'indemnité de risque et de contagion, d'élaborer la liste nominative des bénéficiaires et un état des rappels à partir de janvier 2012 ne pourra s'appliquer au 31 août, contrairement aux annonces du ministère de la Santé.
En effet, selon lui, l'application de cette instruction a pris beaucoup de temps alors que le ministre de la Santé avait sollicité les responsables concernés et même défendu le dossier auprès de son homologue des Finances, il y a environ un an.
«Pourquoi le ministère de la Santé a-t-il tardé ? Depuis un moment, le Premier ministre nous a promis l'application de cette directive et c'est donc à cet effet qu'il a instruit les walis afin qu'ils saisissent, à leur tour, les directeurs de la santé de chaque wilaya. Il est certain que le temps perdu va se répercuter sur l'application de cette directive. Nous nous interrogeons donc sur la réalité de cette annonce d'autant que les établissements de santé ont déjà procédé à l'état de la paie et reçu leurs budgets primitifs courant mars-avril dernier. Ainsi, c'est en prenant en compte ces différents paramètres que j'estime que ces établissements n'auront même pas les moyens d'en assurer l'application», a-t-il expliqué.
Ajoutant : «Même s'ils pouvaient s'y astreindre, ils devraient rendre des comptes aux contrôleurs du budget qui s'opposeraient à coup sûr à de telles dépenses car les rappels devront être pris en considération.»
Dans ce sillage, il a regretté que ces primes ne correspondent pas au montant négocié lors de l'accord conclu entre la tutelle et le SNPSP en mai 2011.
«L'accord de mai 2011 n'a pas été respecté et nous avons dénoncé, à plusieurs reprises, ce manquement. Quant à l'effet rétroactif, nous dénonçons encore le deux poids deux mesures qui sévit au sein de la Fonction publique car nous sommes les seuls à recevoir un rappel du 1er janvier 2012 et donc à être amputés d'un droit de quatre ans», a t-il dénoncé.
Au sujet des dispositions relatives aux primes de garde, il a fait savoir qu'aucune modification n'avait été opérée et que leur montant équivalait à celui du premier décret fixant cette disposition en 1997.
«En ce qui concerne les primes de garde, nous ne sommes pas loin de nos propositions. Toutefois, alors que le service de garde constitue une obligation pour les personnels de santé, à l'exclusion de certains chefs de service qui sont, cependant, tenus de rester à disposition et de répondre impérativement à toute sollicitation du service concerné, nous constatons que dans les faits, il n'en est rien. En effet, ce que l'on appelle les astreintes ne sont pas respectées. Ce n'est pas une majorité qui manque à l'appel mais nous observons que dans certains services, quand une urgence se fait sentir, ils ne sont pas présents et, pourtant, à la fin du mois, ils perçoivent leurs indemnités compensatoires. De ce côté-là, malheureusement, aucun changement ne se profile», a-t-il assuré.
Concernant le mouvement entamé par l'intersyndicale de la santé, il a indiqué que les leaders qui la composent ont adressé une correspondance à la tutelle il y a quinze jours.
«Dans ce courrier, nous avons déploré l'immobilisme du ministère. Nous avons réclamé la programmation de réunions afin de mettre fin à toutes les problématiques qui gangrènent le secteur. Nous avons des idées, nous voulons être considérés comme une force de proposition et non pas de blocage. Pour le moment, faute de réaction, nous sommes dans l'expectative», a-t-il dit, annonçant toutefois la tenue d'une rencontre entre les différents syndicats afin d'organiser la rentrée sociale qui s'annonce d'ores et déjà mouvementée.


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