La 10e édition du prix international d'Alger du Coran a débuté lundi à Dar el-Imam (Alger) sous la présidence du ministre des Affaires religieuses et du waqf, Bouabdallah Ghlamallah, en présence de membres du gouvernement, de représentants du corps diplomatique islamique accrédité à Alger et d'imams et d'érudits. Dans une allocution à cette occasion, M. Ghlamallah a indiqué que 49 pays ont confirmé la participation de leurs candidats à ce concours, précisant que la Nation musulmane est "une seule Nation unie par la foi". Il a souligné également que le prix, institué en 2004 sous l'égide du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, tend à "réaliser l'unité escomptée pour la Nation musulmane en matière de récitation du Coran et d'interprétation du livre". D'autre part, le ministre des Affaires religieuses et du waqf a affirmé que l'Algérie "a pu grâce au Coran de résister 132 ans contre toutes les formes de colonialisme abject", estimant que la Nation musulmane "n'a pas renoncé et ne renoncera jamais au Livre Saint". Le concours durera une semaine soit jusqu'a Leilat al Qadr" (nuit du destin). Par ailleurs, des enfants candidats dont l'âge ne dépasse pas 15 ans, participeront en parallèle, au concours national d'encouragement des petits récitants du Coran. Les trois premiers lauréats recevront des prix pécuniaires dont les montants estimés respectivement à 850 000 DA et 750 000 DA.