Mohamed Mecherara est de retour aux commandes de la Ligue nationale de football. Il l'a emporté de justesse lors de l'assemblée générale élective tenue hier matin à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj. Il a devancé, en effet, son adversaire et président sortant de la LNF, Ali Malek de deux voix seulement. Il a obtenu 24 voix contre 22 pour Ali Malek alors que huit bulletins nuls ont été enregistrés dans cette élection très serrée marquée aussi par la montée au créneau des présidents de club, mécontents de leur taux de représentativité dans les différents organes de la LNF. Le président de la FAF, Hamid Haddadj, a fini par les convaincre de prendre part au vote en leur promettant de soumettre en personne leurs doléances aux nouveaux responsables du football national. «On veut avoir la majorité tant dans le conseil que dans le bureau de la ligue qui est l'émanation des clubs. Cela s'est fait par exemple en France et ça marche à merveille. Les clubs sont marginalisés et lésés chez nous. Il est temps que la situation change», dira le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi. «Cette assemblée est élective, pas extraordinaire. On ne peut changer aujourd'hui les statuts de la LNF. Je m'engage à transmettre les doléances des présidents de club aux nouveaux dirigeants de la fédération et de la ligue afin de revoir à la hausse le nombre de leurs représentants», a rétorqué le président sortant de la FAF, Hamid Haddadj, qui a dirigé les travaux de cette AG élective. Deux présidents de club seulement (DI et DII) siègent dans le comité exécutif de la LNF conformément aux statuts actuels de cette instance qui gère les championnats nationaux de première et seconde divisions.