Cette opération permettra l'alimentation en eau potable des agglomérations situées dans les communes du littoral et l'irrigation des terres agricoles. Le bureau d'études Safege a été désigné par le ministère des Ressources en eau pour l'étude générale sur le dessalement de l'eau de mer. La wilaya de Chlef avec ses vingt- trois plages et ses dix zones d'expansion touristiques réparties sur un littoral de 120 km, accuse un déficit considérable en eau potable. Durant la saison estivale, les citoyens de Ténès et les estivants sont ravitaillés en camions-citernes dont la provenance est parfois douteuse. Cette opération permettra l'alimentation en eau potable des agglomérations situées dans les communes du littoral et l'irrigation des terres agricoles étant donné que cette activité est concentrée essentiellement au niveau du littoral. Concernant le tourisme, les dix (10) zones d'expansion touristiques restées vierges et inexploitées grâce à la vigilance et la fermeté des services du tourisme, quant à l'utilisation des terrains constructibles à des fins touristiques, doivent impérativement dépendre d'une étude d'impact sur l'environnement. Les études aussitôt terminées, ces projets à caractère touristique implantés pourront bénéficier de ces installations de dessalement de l'eau de mer en vue de l'approvisionnement en eau potable dans la mesure où la relance du tourisme balnéaire est prise en considération. Soulignons également que ces projets sont conjointement liés à une autre opération entamée par l'inspection de l'environnement qui concernera les travaux d'assainissement et à juste titre, le traitement des eaux usées, notamment à Ténès-ville et autres communes du littoral. La pollution gagne du terrain et le slogan «la mer n'est pas une poubelle» doit être le leitmotiv des autorités communales du littoral algérien en commençant d'ores et déjà par le traitement des eaux usées (agricoles, ménages), le recyclage des déchets et dessalement de l'eau de mer pour l'AEP. Pour rappel ces opérations de dessalement sont financées par la Banque mondiale avait indiqué le ministre des Ressources en eau, M.Attar, qu'il avait qualifié d'acquis intéressant lors d'un point de presse tenu en marge du séminaire consacré à la coopération avec la Banque mondiale qui s'est tenu dernièrement à Alger. La production d'un mètre cube d'eau dessalée nécessite un investissement de mille dollars.