L'ensemble des trottoirs du chef-lieu est devenu impraticable. Les dernières intempéries qui ont duré plusieurs jours et où de fortes chutes de neige avaient été enregistrées sont à l'origine d'une sérieuse dégradation des artères de la ville. L'ensemble des trottoirs du chef-lieu est devenu impraticable. Cet état de fait n'est pas à incomber seulement au mauvais temps mais surtout à la qualité des travaux effectués du temps de l'ancienne assemblée communale. Il n'est un secret pour personne que le projet de rénovation des espaces réservés aux piétons, avaient été confiés à des entreprises sans qualification et sans réels moyens. Le choix de la matière suscite aussi des interrogations quand on sait que la wilaya de Bouira dispose d'une réserve inouïe de pierre bleue, d'ardoise susceptibles d'être utilisées à la place de carreaux inadaptés, voire de mauvaise qualité. Les plus belles avenues des capitales à travers le monde, sont connues à travers leurs pavés. Les routes aussi se sont détériorées après les grosses neiges qui les ont recouvertes. Au lieu de s'empresser de colmater les nids de poule, les responsables chargés de la maintenance se sont confinés dans un laxisme. La circulation s'est chargée du reste et a fait que les routes ressemblent à des pistes dégradées. La question ici est de savoir combien coûteront les réfections? Les malheurs des usagers ne s'arrêtent pas là, puisque depuis trois années environ, nous ne cessons de dénoncer l'inexistence d'abribus dans la ville. Outre le fait d'attendre sous la pluie, les habitants du chef-lieu sont les otages des transporteurs qui vous déposent et vous embarquent là où ils veulent! Le coût du transport est à revoir aussi puisqu'il est unique: 10 DA quelle que soit la destination. Le nouveau staff communal qui se donne à fond pour améliorer le quotidien de ses administrés a du pain sur la planche, pourvu qu'on le dote de moyens juridiques, financiers pour mener à bien sa mission.