Selon une source sûre, les 8 malfrats, impliqués dans quatre affaires, ont été placés sous mandat de dépôt par le tribunal d'El-Harrach sous l'inculpation d'association de malfaiteurs, détention de drogue (héroïne), de vol qualifié et détention de billets contrefaits. Il faut dire que la neutralisation de ces individus n'a été possible qu'avec le précieux concours des citoyens et grâce à l'exploitation des renseignements fournis. L'expertise des indices (empreintes, etc.) effectuée par le service d'identité judiciaire a permis aux enquêteurs d'arrêter les auteurs en un temps record. C'est le cas de le dire pour les 5 auteurs de vols de matériel informatique, arrêtés quelques heures après leur forfait. Sept micro-ordinateurs et tous les accessoires y afférents ainsi que des vidéos, dérobés des locaux d'une entreprise privée implantée dans la commune de Mohammadia et d'un cybercafé situé au Hamiz, ont été récupérés par les policiers sur les lieux où ils étaient dissimulés, à savoir Echaâba (Hamiz) non loin de la décharge publique. Si pour investir les lieux de l'entreprise, les voleurs ont préféré l'accès par le toit, pour le cybercafé, ils ont utilisé le double des clefs qu'ils avaient copiées quelque temps auparavant après les avoir subtilisées à leur propriétaire. Presque au même moment et parallèlement, deux personnes (K. M. et Y. A.) à bord d'un véhicule, ont été, très tard dans la nuit, suspectées par les policiers en faction dans un barrage dressé sur l'autoroute de Bordj El-Kiffan au lieu dit Draâ Essota. La fouille du véhicule a permis aux policiers la découverte de 50 faux billets de 1000 DA dissimulés sous le siège du conducteur. Notre informateur nous indique que «même si les deux individus ont été placés sous mandat de dépôt, il n'en demeure pas moins que les enquêteurs de la PJ persistent dans leur enquête pour localiser la provenance des billets contrefaits et le démantèlement du probable réseau». La même source indique que les éléments de la PJ ont arrêté un ressortissant africain en détention de «quelques doses d'héroïne». Il sied de dire que même si la quantité était insignifiante, elle apporte la preuve irréfutable de l'existence de cette drogue à Alger et qui, selon notre informateur, «aurait même été écoulée dans les milieux scolaires et universitaires de Bab Ezzouar et autres lieux de cette commune». L'individu, qui était en détention de faux documents (carte consulaire, passeport et carte d'identité nigérienne), a été présenté devant le parquet d'El-Harrach et placé sous mandat de dépôt. Il est attendu, selon notre interlocuteur, que «de nouvelles arrestations soient opérées dans les jours à venir par les éléments de la PJ de la commune de Dar El-Beïda».