Les directeurs de la Protection civile des wilayas du Centre ont procédé, hier, au siège de l'unité nationale des interventions et des entraînements de Dar El-Beïda à l'évaluation du bilan d'activités de l'année 2002 et par là même, l'élaboration du plan d'action pour l'année en cours en matière de prévention. L'objectif de ces rencontres régionales, explique un lieutenant, c'est de rendre l'intervention des services de la protection plus efficace et de développer le système d'informations destiné aux premiers concernés en l'occurrence les citoyens. «Nous oeuvrons, mais nos orientations et nos conseils seront-ils pris en considération par la population afin de minimiser les dégâts?», s'interroge le lieutenant. En effet, le nombre d'interventions de ce corps renseigne sur l'ampleur des accidents qui se produisent chaque année. A titre d'exemple, en février, les services de la Protection civile ont recensé 96 morts et 413 blessés survenus dans des accidents de la circulation, alors qu'en janvier, on a enregistré 15 morts et 540 blessés. Concernant les accidents domestiques, la Protection civile a enregistré en février, 14 décès par asphyxie. Par ailleurs, 4 personnes ont été électrocutées. Ce bilan accablant a poussé les services de la Protection civile à accroître leurs efforts notamment en matière de campagnes de sensibilisation et ce, par des spots publicitaires, des portes ouvertes et des caravanes qui sillonnent les villes dans le but de familiariser les citoyens avec ce corps et de les informer sur les éventuels risques, auxquels ils sont confrontés. Cette entité plaide, par ailleurs, pour l'actualisation des textes juridiques qui ne concordent plus avec la réalité du terrain. «La réglementation qui régit notre corps est dépassée, elle doit être, par conséquent, revue et corrigée», a insisté notre interlocuteur. Pour rappel, l'année en cours est placée sous le signe de la prévention. Ce qui explique, donc, l'intérêt que porte ce corps à ce genre d'actions.