Le collectif de la Maison des droits de l'Homme et du citoyen de Tizi Ouzou (Mdhc) affilié à la Laddh, qui a reçu la délégation d'Amnesty International mercredi dernier, «a entendu avec intérêt les membres de cette ONG, sur ses futurs projets concernant l'Algérie. Il a, ensuite, exposé sa vision sur l'état des droits de l'Homme en Algérie et sur certains dossiers cruciaux, en particulier ceux des disparus, de la répression en Kabylie, des enlèvements, de la torture...». Ainsi, la Mdhc se félicite qu'Amnesty International «soit autorisée à renouer avec ses visites en Algérie après une période d'ostracisme générée par une politique négative des autorités algériennes envers les organisations humanitaires internationales». Cela dit, la Mdhc fait une rétrospective sur cette période et souligne que «des fonctionnaires zélés et irresponsables avaient déclenché une campagne de calomnie contre cette organisation, pour avoir dénoncé dans ses rapports, les graves violations des droits de l'Homme dans notre pays». De ce fait, le collectif de la Maison des droits de l'Homme et du citoyen pense que «cette démarche n'est pas de bonne politique, la présence des ONG humanitaires dans notre pays est plus que jamais nécessaire pour conjurer les démons de la fatalité, de la répression et du terrorisme et remettre l'Algérie sur la voie du respect des standards universels».