La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) et ses partenaires européens, notamment la délégation de la Commission européenne, avec le soutien du Comité international pour le développement des peuples (CIDP) lancent un projet de formation à des journalistes et correspondants exerçant dans les régions d'Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, ainsi que pour ceux d'autres régions qui exprimeraient leur intéressement à prendre part. Cette initiative, qui débutera en septembre prochain, s'inscrit dans le cadre du projet intitulé “Citoyenneté et renforcement des relais de la société à la pratique démocratique”. Financé par la délégation de la Commission européenne, ce projet cible notamment les secteurs professionnels, particulièrement importants, en tant que relais et représentants de la société que sont les médias, les avocats et les élus locaux et régionaux. La MDHC (Maison des droits de l'homme et du citoyen) de Tizi Ouzou et le CDDH (Centre de documentation sur les droits humains) de Béjaïa, participeront avec une grande part, à ce travail de la LADDH dont l'objectif vise “à donner à la société des outils, afin qu'elle puisse elle-même faire la promotion de ses droits et de ses libertés (…) en prenant en main son destin”. Elle compte par son action renforcer le rôle et les capacités de ses bureaux, ses structures via l'équipement en fonds documentaire en dotation de médiathèque, information et échange. La formation qu'assureront donc ces partenaires algériens et européens, notamment pour les médias (presse écrite et radio), consiste en un cycle de huit journées, ainsi que l'organisation de deux colloques sur des questions d'actualité ayant trait aux droits humains pour ce qui est notamment des avocats et des élus locaux et régionaux, apprend-on des représentants de ce groupe de partenaires.