Le Bureau politique de ce parti s'est réuni dimanche pour fixer la date de la tenue du Comité central qui aura à faire le point sur les travaux de préparation du 8e congrès. Outre cette date, une autre a été également fixée à cette occasion, celle de la commission nationale de préparation qui se réunira jeudi prochain. Ce jour-là, il sera question du bilan des travaux de cette commission dont il faut dire, sans risque de se tromper, qu'elle a accompli la mission qui lui a été confiée dans son intégralité. Résultat: environ 1300 délégués de la base seront présents au congrès pour débattre des deux points à l'ordre du jour pour enrichir ses statuts qu'il faudra adapter non seulement à l'ère moderne, mais également à la vague de mesures structurelles mises en oeuvre par Ali Benflis depuis deux ans pour moderniser le FLN, élever le niveau culturel de ses militants, de ses élus, de la base au sommet. Nonobstant les dernières réunions consacrées à ce sujet et sachant que 15% des délégués au congrès seront représentés par des femmes. Quant aux membres du Comité central, leur participation se fera es qualités, de même que la totalité des élus du FLN dans les différentes institutions de l'Etat, dont notamment le nombre de députés à l'APN qui était de 199 et qui est passé à 202. Le mouvement associatif sera substantiellement représenté. Les délégués et les responsables du FLN se préparent donc dans la sérénité à aborder la dernière ligne droite qui leur restent à parcourir pour atteindre le jour «J», jour au cours duquel s'ouvriront les travaux du 8e congrès qui, selon des sources dignes de foi, ne saurait dépasser la date du 25 mars. Il en a été question dans l'exorde, malgré ses performances électorales de l'année 2002, le FLN d'aujourd'hui n'a rien à voir avec la formation qui, bon an mal an, a pu et quand-même su sauvegarder l'essentiel de ses principes fondateurs. Or, les esprits lucides savent fort bien que la gestion de toutes ces années ne peut être attribuée à un parti qui avait été vidé de sa substance pour fonctionner grâce aux subsides de l'Etat sur un statut d'appareil et non de parti au pouvoir. Aujourd'hui, le FLN est tout autre. Ayant entamé depuis deux ans de profondes réformes pour être à même de répondre efficacement aux exigences de l'ère moderne, ses responsables ne pouvaient envisager l'avenir sans donner à leur formation, les moyens de sa politique. Un des premiers moyens devra consister à réviser le programme du parti en l'enrichissant pour lui permettre de s'adapter aux tâches qu'il aura à accomplir en ce début du 21e siècle. Second moyen: les statuts qui exigent d'être adaptés au contexte mondial et ce qu'il compte d'inconnus dans le contexte de la mondialisation en cours et la maîtrise attendue de l'économie de marché. Comme tous les autres partis en compétition, le FLN ne se considère pas comme un parti «chanceux». Bien au contraire. Comme ses pairs, il aspire, lui aussi, à regagner la confiance des gens, tant les derniers exploits électoraux ont été considérés comme autant de preuves de confiance en son sein. En attendant le jour «J», ses militants partent confiants malgré le poids des responsabilités qu'ils auront à assumer le jour de l'ouverture.